Agnès Decramer, cofondatrice de Feelingo.
©Feelingo
info partenaire

Hébergements responsables : et si l'hébergement durable n'était pas forcément ce que vous pensiez ?

"Ce ne sont pas seulement les cabanes en bois dans les arbres". Derrière le concept d’hébergement responsable, on pense d’abord aux logements touristiques alternatifs, insolites, en pleine nature... Pourtant, en ville et dans des grands complexes aussi, l’engagement est possible.

L’hébergement responsable est-il vraiment ce que l’on croit ? Loin de l’idée que l’on s’en fait au premier abord, les cabanes perchées, yourtes et autres tiny houses n’en ont pas le monopole. Les hôtels indépendants en centre-ville, les chaînes hôtelières et résidences de tourisme peuvent aussi s’inscrire dans une démarche plus responsable. C’est en tout cas la conviction d’Agnès Decramer, cofondatrice de la plateforme Feelingo : "L’hébergement responsable n’est pas seulement la cabane en bois dans les arbres en pleine campagne ; un hôtel au cœur de Paris peut tout à fait travailler à réduire son impact".

Son mantra : "Il n’y a pas de petits gestes, il n’y a que des gestes". Née en septembre 2020, cette plateforme de réservation de logements touristiques recense aujourd’hui quelque 1300 hébergements s’inscrivant d’une manière ou d’une autre dans une démarche de développement durable. De la maison d’hôtes au petit hôtel de charme en passant par le village vacances ou encore le gîte, Feelingo est ouvert à tous les professionnels du secteur, si tant est que ceux-ci s’engagent à œuvrer pour un tourisme plus responsable. "Installer des toilettes sèches dans son hébergement, c’est le Graal, mais ce n’est pas accessible à tous financièrement ou techniquement. Installer un bocal dans sa cuve pour limiter le volume de la chasse, ça ne coûte rien mais ça peut réduire de centaines de litres sa consommation d’eau mensuelle", assure l’entrepreneuse. "Il existe de nombreux niveaux d’engagements mais nous avons fait le choix de valoriser le chemin et la mise en place de solutions à impact, quel qu’il soit". Citant par exemple les hôtels proposant de ne pas faire laver ses draps et serviettes tous les jours, Agnès Decramer n’entend pas que l’on puisse taxer ce type de démarche de greenwashing. "La blanchisserie représente jusqu’à 15 % de la consommation totale d’eau d’un hôtel, rappelle-t-elle. C’est loin d’être négligeable alors que la piscine, souvent stigmatisée, représente maximum 5 %", d’après une étude de 2016 de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH).

De manière "pédagogue et constructive", Feelingo accompagne et encourage ainsi les hébergements partenaires de la plateforme dans leur transition. En signant un contrat, ils s’engagent à respecter une charte. La plateforme leur fournit en retour du contenu et des outils pour s’améliorer. Pour l’utilisateur, on y trouve donc "tous les niveaux d’engagements, tous les prix, tous les types d’hébergements". Avec son millier de références, Feelingo entend "démocratiser" l’hébergement responsable, quel qu’il soit : "Notre objectif n’est pas de ne s’adresser qu’aux convaincus. Nous souhaitons que tous les voyageurs, quel que soit leur engagement, leur envie ou leur budget puissent réserver un hébergement plus responsable", conclut Agnès Decramer.

En partenariat avec Feelingo.

Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !

Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre nouveau guide Idées Pratiques #10 : Vacances écolo, mode d'emploi

Au sommaire : état des lieux de l'impact du tourisme sur l'environnement, conseils et bons plans pour allier plaisir et écologie... 68 pages de solutions pour préparer vos vacances en mode écolo. 

Cliquez ici pour découvrir et commander votre guide Idées Pratiques

#TousActeurs

Poster un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Déjà membre ? Je me connecte.
Je ne suis pas encore membre, Je crée mon compte.