Laurence Beauvais, fondatrice des Verts Moutons.
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Chlore, calcaire, mauvais goût... Des perles de céramique pour en finir avec l’eau en bouteille

Ex-journaliste, Laurence Beauvais a changé de vie en 2016 pour se lancer dans une croisade contre la pollution des bouteilles en plastique. À travers sa marque Les Verts Moutons, elle entend rendre à l’eau du robinet ses lettres de noblesse. Sa solution : des petites perles de céramique qui en éliminent le mauvais goût. Entretien.

À quelles problématiques répondent ces perles en céramique ? 

D’un côté, l’eau du robinet en France est potable et accessible. De l’autre, l’eau en bouteille est extrêmement chère et polluante. L’argument principal des consommateurs de bouteille d’eau est souvent celui du mauvais goût de l’eau du robinet : c’est là qu’interviennent les perles de céramique. Elles permettent d’éliminer l’odeur du chlore et le goût du calcaire

Un autre argument se situe sur le plan sanitaire : on pense parfois que l’eau en bouteille est plus sûre... 

Effectivement, pourtant les bouteilles d’eau sont en plastique. Il suffit de les laisser quelque temps au soleil pour que des nanoparticules migrent dans l’eau... Les perles en céramique ne sont pas magiques : elles s’utilisent dans de l’eau déjà potable et ne pourront pas potabiliser une eau souillée. Il existe des dispositifs beaucoup plus complexes et coûteux qui permettent de remédier à ce type de problème. Les perles, elles, s’intéressent d’abord à la question du goût, considérant que la qualité sanitaire de l’eau en France est contrôlée.

C’est une solution extrêmement saine, durable et économique, mais également zéro déchet et zéro plastique."

Elles peuvent durer 10 ans avant de perdre en efficacité et ne nécessitent aucun entretien particulier. En fin de vie, on peut les mettre en terre. En somme, c’est une solution extrêmement saine, durable et économique, mais également zéro déchet et zéro plastique, contrairement aux bouteilles en plastique. 

Concrètement, de quelle manière agissent-elles ? 

On remplit sa carafe ou sa gourde au robinet, on place les perles dedans et on laisse agir une trentaine de minutes. Le nombre de perles à utiliser dépend de la qualité de l’eau, du volume. Ce n’est pas une science exacte mais l’on estime qu’il en faut en moyenne une quinzaine par litre. Ces 15 perles sont vendues 12,90 euros et conditionnées dans un sachet en coton bio. Elles se présentent sous forme de petits tubes d’un centimètre de long, avec un creux à l’intérieur assurant la plus grande surface de contact avec l’eau. 

Leur fonctionnement repose sur le principe des micro-organismes efficaces (EM), breveté au Japon il y a une quarantaine d’années. Dans la nature, il existe en effet trois groupes de micro-organismes : 5 % sont des “actifs positifs” qui ont une action régénératrice, 5 % sont des “actifs négatifs” qui dégénèrent le vivant, pourrissent, moisissent... Les 90 % restants sont des “neutres” qui vont agir comme le groupe actif majoritaire. En suivant les actifs positifs, ils auront un effet positif à leur tour. C’est grâce à cette synergie de micro-organismes efficaces fixés dans un support d’argile, que les perles de céramique dispensent leur effet régénérant à l’eau. 

En partenariat avec Les Verts Moutons.

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