Si les vacances sont bien souvent synonymes de lâcher prise, pas question pour autant d’oublier les gestes écoresponsables du quotidien. Il est même possible d’utiliser ce temps libéré du travail et des contraintes pour pousser encore plus loin son engagement pour l’environnement avec des activités spécifiques. Au programme : écovolontariat, apprentissage de l’agriculture biologique, ou encore opérations de nettoyage ponctuelles… Il y en a pour toutes les envies.
Des opérations de nettoyage…
Si vos vacances impliquent un passage obligé par les littoraux ensoleillés et leurs plages, l’engagement pour l’environnement demeure possible. En effet, les plages, notamment les plus fréquentées, sont loin d’être épargnées par les pollutions de toutes sortes : plastique, verre, mégots de cigarette, etc. Pour y remédier, à défaut de pouvoir sensibiliser du jour au lendemain aux bonnes pratiques, des opérations de nettoyage sont régulièrement organisées pour tenter de limiter le phénomène. L’ONG Surfrider s’est par exemple illustrée dans l’organisation de ces campagnes ponctuelles, où l’engagement se limite à quelques heures ou à une journée, et est ainsi accessible à tous. Pour y participer en France comme à l’étranger, rendez-vous sur la plateforme Initiatives océanes.
Et des opérations de sauvegarde de la nature
Ramassage de déchets, mais pas que… Il est ici question d’activités ayant directement trait aux êtres vivants : observation, recensement ou bien simple découverte de la faune et de la flore, aide aux animaux blessés, construction et aménagement d’espaces naturels… Il s’agit là aussi de missions ponctuelles, à l’image de celles proposées par la plateforme J’agis pour la nature. En dehors de ces missions spéciales, dites d’écovolontariat, qui constituent un engagement pouvant être important en termes de volume de travail, rien n’empêche de continuer à contribuer aux plateformes de sciences participatives si l’on a l’habitude de le faire. Le site faune-france.org, porté par Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) centralise toutes les contributions d’observations de faune (et pas seulement d’oiseaux) à l’échelle nationale, et ne demande qu’à être alimenté, y compris par les amateurs.
Le WWOOFing
Le concept du WWOOF, acronyme de « working weekends on organic farms », est né en Angleterre au début des années 1970. Le but : que des agriculteurs du monde entier ouvrent leur exploitation à des volontaires désireux d’apprendre les bases de l’agriculture biologique, les savoir-faire comme les connaissances théoriques, ainsi que des techniques spécifiques comme la permaculture. En retour du travail qu’il fournit, le « wwoofer » est dans la plupart des cas nourri et logé. Plus de 100 pays dont aujourd’hui partie du réseau WWOOF, ce qui peut permettre de combiner dépaysement, utilité et apprentissage de modes de vie plus résilients et vertueux en étant au plus proche de la nature. Pourquoi ne pas chercher là l’inspiration pour convertir son potager au 100% écoresponsable ? À noter que certaines plateformes alternatives existent, à l’image de Workaway.
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