© Samantha Gades/Unsplash
dossier

Quatre pistes pour se sentir mieux au bureau

Au travail comme dans tous les domaines du quotidien, apprendre à ralentir et à reprendre le contrôle de son temps ne peut qu’être bénéfique, tant pour l'épanouissement personnel que pour la santé.

"Prendre le temps". C’est un mot d’ordre qui résonne partout aujourd’hui, tant notre quotidien semble de plus en plus soumis à des impératifs de temps. Dans le monde du travail, nombreux sont les actifs qui semblent vivre leur semaine comme une contrainte et le week-end comme une libération. Ainsi, l’activité professionnelle, les obligations de résultat et la pression que l'on s'impose ou se voit imposer par sa hiérarchie, peuvent conduire à des syndromes d’épuisement physique et psychologique tels que le burn-out. Il est important de garder un rapport sain à son activité, et voici quelques propositions pour se mettre sur cette voie.

Opter pour le télétravail quelques jours par semaine

Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, notre rapport au travail a été profondément bouleversé. Le développement du recours au travail à distance, ou télétravail, compte parmi ces transformations. Si le "100% à distance" a montré ses limites, chez les étudiants comme chez les travailleurs, lors du premier confinement de 2020, la combinaison présentiel/télétravail semble être un compromis intéressant que certains imaginent déjà perpétuer, pour les professions qui s’y prêtent, au-delà de la période actuelle. À ce titre, avant la crise sanitaire, si le télétravail en France était déjà pratiqué (6,6% des actifs en 2018), il restait néanmoins bien en-deçà du niveau de certains pays du Nord, comme les Pays-Bas (14%) et la Finlande (13,3%). Or, s’il est pratiqué à bon escient, le travail à distance peut être un bon moyen de trouver un équilibre entre vie privée et activité professionnelle et de faire des économies de temps, tout en bénéficiant d’un cadre de travail agréable.

Éviter le multitasking

Jongler entre plusieurs tâches sous prétexte de vouloir optimiser son temps produit généralement l’inverse de l’effet escompté : cela nous disperse et nous rend, de fait, improductif. Le terme multitasking, hérité du vocabulaire informatique, s’applique à l’origine à des systèmes d’exploitation capables de traiter plusieurs programmes simultanément. Or nous ne sommes pas des machines. Et pour éviter de fonctionner comme telles, on préfèrera se fixer des objectifs clairement définis voire, s’il le faut, en adéquation avec nos dispositions du moment. Si l’on sent que ses capacités de concentration vont être limitées, on pourra réserver les tâches les plus ambitieuses, quand elles le permettent, à un autre moment de la journée voire un autre jour de la semaine, lorsque l’on se sentira plus efficace. Aussi, une tâche à laquelle on affecte toute sa capacité de concentration n’en sera que mieux réalisée.

Tenir un emploi du temps clair et précis

Voilà un des gestes qui permettent justement d’éviter le multitasking évoqué précédemment. Ce dernier étant bien souvent la conséquence d’un manque d’organisation face à une profusion de choses à accomplir ou bien à des tâches de trop grande ampleur, identifier ses missions jour par jour, voire heure par heure, peut être un moyen d’y voir plus clair concernant la journée qui nous attend. En considérant une par une ces tâches à réaliser, on peut ainsi réduire le risque de se disperser et, par-là même, limiter les moments de rush qui apportent leur lot de stress et d’anxiété. Et si certaines personnes déclarent s’accommoder du travail sous la contrainte du temps, cette méthode est fortement contreproductive si elle se répète trop fréquemment, tant du point de vue de la santé physique que mentale. Un emploi du temps tenu assidument permet en somme de travailler moins, mais mieux.  

Ne pas négliger la pause du midi

Que ce soit à 12, 13 ou 14h, un break est généralement bienvenu pour couper la journée en deux. À cette occasion, cette pause étant incluse dans le calcul des heures travaillées, il ne faut pas hésiter à en tirer le meilleur parti. Ainsi, un vrai repas constitue une condition nécessaire à la productivité. Certes, les besoins nutritionnels varient d’un individu à l’autre, mais les besoins en nutriments du cerveau, qui représentent près de 20% de ceux de tout notre corps au repos, justifient pleinement de ne pas sauter le déjeuner. C’est également l’occasion de bien s’hydrater si cela n’a pas été suffisamment fait. Enfin, rester sur sa chaise de bureau toute la journée est dommageable tant pour l’activité physique que pour l’activité cérébrale. Pourquoi ne pas profiter de cette pause pour marcher et s’aérer l’esprit pendant un quart d’heure ?

Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici ! 

Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide pratique « Slow Life : mode d’emploi pour ralentir »

Au sommaire : tout pour entreprendre un passage à une vie plus douce et apprendre à ralentir dans tous les domaines du quotidien.

Pour en savoir plus et commander votre guide, c’est par ici.

#TousActeurs