Une nouvelle étude publiée par PLOS Climate tire la sonnette d’alarme : si aucun engagement sérieux n’est pris contre le changement climatique, aucun pays ne sera épargné. Selon les chercheurs, "en l’absence d’efforts substantiels d’atténuation et d’adaptation, le PIB mondial par habitant pourrait chuter jusqu’à 24 % d’ici 2100 dans des scénarios de fortes émissions". Les pays en développement seraient les plus vulnérables, confrontés à des conséquences disproportionnées en raison de leur faible capacité à s’adapter.
Selon Statista, 147 tempêtes ont été recensées dans le monde en 2024, contre une moyenne annuelle de 104 entre 2002 et 2021. Ces phénomènes répétés entraînent la destruction des infrastructures, perturbent les chaînes de production et font chuter la productivité, des dégâts dont la réparation se chiffre en milliards.
En Europe, les agriculteurs sont particulièrement touchés : canicules et intempéries causent des pertes importantes, d’autant plus que la plupart ne disposent d’aucune assurance pour compenser ces dommages.
Quelles sont les solutions qui ont été mises en place ?
Face à ces catastrophes de plus en plus fréquentes, la communauté internationale avait pourtant pris des engagements ambitieux. Le 30 novembre 2015, lors de la COP21, 193 pays signataires se sont fixé un objectif clair : limiter l’augmentation de la température mondiale à moins de 2 °C, en poursuivant l’effort pour ne pas dépasser 1,5 °C, avec une réduction des émissions de 45 % d’ici 2030.
Pourtant, les indicateurs climatiques restent dans le rouge. Une étude publiée en juin par une soixantaine de chercheurs internationaux montre que l’objectif de 1,5 °C est désormais hors de portée, faute de mesures suffisamment ambitieuses.
La prochaine COP se tiendra en novembre, mais à ce jour, seuls 40 pays ont présenté leurs plans climat. La Chine, l’un des plus gros émetteurs de CO₂, n’a pas encore dévoilé ses projets, tandis que l’Union européenne peine à convaincre. De son côté, les États-Unis ne participeront pas à cette nouvelle édition.