Pour commencer le mois de septembre du bon pied, un documentaire sur la crise écologique qui invite à passer à l’action, une BD pour rire avec la fin du monde et une expo pour s'évader au coeur de cerisiers en fleurs.
“Une fois que tu sais”
Réalisé par Emmanuel Cappellin, en collaboration avec Anne-Marie Sangla, ce documentaire saisissant, en salles le 22 septembre prochain, interroge notre rapport face aux connaissances sur la réalité du changement climatique, et aux discours alarmistes des scientifiques sur l'effondrement de notre civilisation industrielle. A travers le récit intime et sensible du réalisateur, le film pose cette question : “Une fois que l’on sait, et qu’on y croit, que fait-on ?”
Pour le savoir, Emmanuel Cappellin part à la rencontre d’experts, comme la géographe allemande Susanne Moser, l’ingénieur et conférencier Jean Marc Jancovici, le collapsologue Pablo Servigne, ou l’écrivain américain et fondateur du Post Carbon Institut, Richard Heimberg. Des entretiens rares au cours desquels chacun tombe la blouse blanche et livre son ressenti. Tous appelle à une action collective et solidaire pour préparer une transition la plus humaine possible.
Dans Une fois que tu sais, le réalisateur donne également la parole à ceux qui vivent déjà les conséquences directes du réchauffement climatique, comme ces paysans et paysannes, qui, face aux inondations au Bangladesh, ont dû se tourner vers la pêche pour survivre. “Mais l’adaptation a ses limites. Et les gens devront un jour partir”, rappelle Saleemul Huq, directeur du centre international du changement climatique et du développement basé au Bangladesh.
Face à ces constats inquiétants, le film esquisse aussi des solutions. Certaines émergent à Saillans, dans la Drôme, un village où le réalisateur a posé ses valises et où l’ “on tâtonne, on cherche dès aujourd’hui des façons d’inventer une démocratie participative, d’accueillir des réfugiés, de repenser notre rapport à l’énergie...”
“Les Catastrophobes”
Peut-on rire avec le grand effondrement ? C’est en tout cas ce qu’a choisi de faire le dessinateur et scénariste Didier Tronchet avec son nouvel album intitulé Les Catastrophobes, Rions avec la fin du monde. “Je le fais maintenant, parce que le jour de la grande catastrophe, je ne suis pas sûr d’en être capable”, s’amuse-t-il.
Sorti le 1er septembre, ce tome 1 met en scène un couple qui s’oppose sur l’attitude à adopter face à la crise écologique. Déni, dérision, panique : leurs prises de position reflètent celles qui animent aujourd’hui la société. "Pour elle, il faut tout abandonner et partir vivre dans un refuge, loin du danger urbain. Lui est plus circonspect...quitter son petit confort ? Pas facile !"
“Cerisiers en fleurs”
Des branchages chargés de fleurs roses, vertes, bleues...Une explosion de couleurs jaillit des murs de la Fondation Cartier pour l’art contemporain , qui présente jusqu'au 2 janvier une trentaine de toiles issues de la dernière série de Damien Hirst, intitulée Cerisiers en fleurs. Sans commentaires, cette exposition invite le visiteur à s'immerger dans la peinture de l'artiste britannique qui oscille ici entre pointillisme, impressionnisme et action painting. Les oeuvres sont monumentales, presque vertigineuses.
“Je voulais qu’on ait l’impression de regarder un arbre par en dessous, qu’il n’y ait plus de gravité, comme sous une canopée”, raconte Damien Hirst, dans le film documentaire réalisé pour l’exposition. Une invitation à la contemplation, et une célébration joyeuse de la nature, et de sa beauté éphémère.
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