Vous souvenez-vous de la première "Plastic Attack" organisée à Keynsham, en Angleterre, en mars dernier ? A l’initiative du militant anglais Tony Mitchell, des clients d’un supermarché Tesco avaient retiré les emballages en plastique inutiles des produits qu’ils venaient d’acheter pour les laisser dans des caddies et ainsi dénoncer le suremballage. Ils avaient ensuite remporté leurs produits dans des contenants réutilisables.
L’événement a fait grand bruit et a mené à la création d’une page Facebook, Plastic Attack, sur laquelle sont partagées toutes les opérations de "désemballage" à travers le monde. Celles-ci se multiplient : d’autres ont eu lieu ces dernières semaines à Bristol, Amsterdam, Bruxelles, Oslo, New Delhi et Séoul et de nouvelles sont à prévoir : le 5 mai à Berlin, le 6 à Montréal… Suivront Amsterdam, Londres, La Haye, Gand, Bruges, Cologne, Lausanne, Genève, Düsseldorf, Zurich, Cuzco, Rotterdam, Washington notamment… et Paris.
Le 2 juin, mobilisation mondiale
Nombre de ces événements auront lieu simultanément dans une cinquantaine de villes le 2 juin, journée mondiale de mobilisation : ce sera le cas pour Paris (le nom du "supermarché cible" est pour le moment gardé secret). Les organisateurs de "l’attaque plastique" parisienne expliquent vouloir entre autres lancer une pétition contre les emballages en plastique à usage unique et non recyclables – à l’image de celle qui en Angleterre demande une loi contre tout emballage non-recyclable d’ici 2022, et a recueilli plus de 28 000 signatures.
En Europe, nous jetterions en moyenne chaque année 15 millions de tonnes de déchets d’emballages en plastique qui ne sont pas recyclés, soit environ 30 kg par personne.
