Les aliments vendus en vrac n’ayant pas d’étiquette à laquelle se référer, il est nécessaire de penser à noter une date repère sur ses contenants.
©dmitriylo/Shutterstock
Conso

Trois astuces pour faire ses achats alimentaires en mode responsable

Direction le(s) commerce(s) du coin pour les courses de la semaine, une fois de plus. Et si cette fois, l'on prenait les vrais bons réflexes pour consommer mieux ? 

1. Penser zéro déchet de A à Z

Top départ. On n'oublie pas pour commencer ses sacs à vrac, voire ses bocaux. On fait demi-tour devant le grand supermarché du coin et l'on trouve plutôt l'épicerie vrac la plus proche de chez soi. Pour ce faire, direction la carte collaborative des épiceries vrac en France. On peut également aller faire un tour du côté de la carte du Réseau Vrac - qui soutient et organise les métiers de la vente en vrac - ici. Selon le Réseau Vrac, ce mode de consommation permet aussi de mieux gérer les quantités achetées et de faire ainsi des économies non négligeables. Par ailleurs, pour rappel, le volume de nos poubelles a doublé en 40 ans et faire ses achats en vrac permet de changer considérablement la donne. Si l'on ne trouve pas tout dans son magasin de vrac et que l'on décide de se rendre dans un autre commerce en complément, on évite autant que possible les achats qui génèrent des déchets, comme les petites bouteilles d'eau en plastique pour le sport (préférer une gourde : relire notre article sur les 10 essentiels d'une routine zéro déchet), les sachets de thé (acheter du thé en vrac et utiliser plutôt une boule à thé, et tous les produits alimentaires suremballés ! 

2. Ne lorgner que sur les fruits et légumes locaux, de saison (et bio si possible)

Cela va de soi, l'on opte pour produits locaux et de saison (voir notre calendrier des fruits et légumes de saison mois après mois). Ils sont plus frais et généralement moins coûteux que les autres. Ils sont dits "de saison" lorsqu'ils arrivent à maturité naturellement dans leur zone de production. Les produits cultivés sous serre, quant à eux, génèrent plus de gaz à effet de serre, de même que ceux qui ne sont pas produits localement, en raison du transport par avion ou sur de longues distances. On les achète sur les marchés, dans les commerces de proximité, via la livraison de paniers, en passant par les AMAP ou la Ruche qui dit Oui ! par exemple.

3. Surveiller les éventuels ingrédients indésirables 

Entre les additifs présumés nocifs dans certains produits et les "casseroles" des entreprises cachées derrière telle ou telle marque, comment s'y retrouver lorsque l'on fait ses courses ? En prenant le temps de bien lire les étiquettes, mais aussi pourquoi pas en s'aidant de certaines applications : par exemple BuyOrNot, qui n'analyse pas seulement la composition de nos produits alimentaires (liste des ingrédients, dangerosité des additifs, qualité nutritionnelle), mais qui nous propose également de nous aider à acheter davantage éthique et responsable. Ou encore l'application Open Food Facts, qui répertorie plusieurs centaines de milliers de produits contenus dans la base de données collaborative du projet citoyen Open Food Facts, sur laquelle se basent de nombreuses applications de décryptage des produits alimentaires dont Yuka. Plus de solutions ici.

Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !

Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide pratique « Se mettre (vraiment) au zéro déchet : mode d’emploi ».

Au sommaire :  tout pour comprendre ce que contiennent réellement nos poubelles et comment les réduire.

#TousActeurs