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Supermarchés coopératifs : un mode de distribution alternatif qui fleurit partout en France

Être à la fois client, sociétaire et travailleur bénévole, c’est possible. Et ce, grâce aux supermarchés coopératifs. Si la toute première enseigne a émergée en France en 2017, ils sont aujourd’hui près d'une quarantaine à avoir emboîté le pas.

Au four et au moulin. La démocratisation des supermarchés coopératifs en France a bousculé le paradigme de la grande distribution. À la fois client, sociétaire et travailleur bénévole, le client n’est désormais plus "roi" mais acteur essentiel de son supermarché. Si ce concept s’est implanté sur le territoire il y a peu, il est néanmoins en plein essor, avec près de quarante magasins dans l'Hexagone. Vieux de plusieurs décennies, c’est en 1973 que ce concept a vu le jour outre-Atlantique. C’est plus précisément à New York, dans le quartier de Brooklyn, qu’est né le Park Slope Food Coop, un supermarché coopératif qui compte aujourd’hui plus de 16400 membres. 

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Dans le détail, la participation à un supermarché coopératif français n’est possible que selon le respect de quelques règles. "Le premier critère, c’est d’être coopérateur. Donc d’acheter une part de la coopérative qui est de 10 part de 10 euros, donc 100 euros. Cependant, on ne demande que 10 euros pour les étudiants et les minimas sociaux", détaille Christelle Chevalley, présidente du supermarché coopératif la Grande Épicerie Générale, à Nancy. En outre, une telle participation requiert également d’investir de son temps dans la coopérative : "Le deuxième impératif est de donner trois heures dans la boutique par mois, toutes les quatre semaines, puisque nous n’avons pas de salariés actuellement". "Nous prenons une marge de 20 % sur tous les produits quels qu’ils soient. Donc c’est complètement transparent pour le consommateur, mais aussi pour le producteur qui sait à quel prix nous vendons ses produits", termine Christelle Chevalley.

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