On estime que l’équivalent de 442 millions d’euros de vêtements sont jetés chaque année en France. À en juger par la quantité d’habits qui dorment dans nos placards et que l’on ne porte que trop rarement, ce chiffre pourrait être réduit significativement si le réflexe du don était suffisamment répandu. En effet, une fois que l’on a réduit sa garde-robe à l’essentiel, les éléments dont on doit se séparer gagneront à se voir offrir une seconde vie plutôt que d’être jetés, d’autant que la filière du recyclage textile en France est peu performante.
Faire don à une association
Les associations caritatives qui ne demandent qu’à recevoir des dons ne manquent pas. Pour les personnes les plus démunies, pouvoir continuer à se vêtir est un moyen important de conserver sa dignité. C’est pourquoi les vêtements collectés ne doivent pas présenter de défauts trop importants. Que ce soit Emmaüs, la Croix Rouge française ou encore le Secours Populaire. Pour connaître les points de collecte les plus proches de chez soi partout en France, on pourra se rendre directement sur leur site. Il en existe quelque 2300 pour la Croix Rouge et près de 500 pour Emmaüs.
Certaines structures ont des besoins plus spécifiques, à l’image de la Cravate Solidaire, qui reprend les costumes et autres tailleurs pour accompagner la réinsertion professionnelle des personnes précaires. Enfin, certaines innovations constituent un compromis entre la vente et le don, à l’image de la plateforme Tremma d’Emmaüs, de particulier à particulier, qui reverse le produit de la vente à un projet solidaire initié par l’association.
Les donner directement à leur nouveau propriétaire
Un autre moyen simple de donner ses vêtements autour de soi. Ce peut être le cas pour des vêtements d’enfant, par exemple, qui n’ont été portés que quelque fois et peuvent servir à d’autres. Que la démarche concerne ses amis, sa famille ou un cercle plus large de connaissances, cette méthode permet également de conserver une forme de lien social dans le processus de don, dont l’intermédiaire des associations et autres plateformes peut parfois manquer.
Dans cette même optique, le troc revient également sur le devant de la scène. Et ce par le biais d’événements physiques comme les « Free Troc Parties », répertoriées, lorsqu’elles étaient encore possibles, sur le site paris-friendly.fr, ou en ligne, via des plateformes comme Troc Vestiaire.
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