Les perturbateurs endocriniens deviennent progressivement un enjeu de santé publique majeur.
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Les Français et l'eau: avantage au robinet

Plus écologique, moins chère et tout aussi saine que l’eau en bouteille, l’eau du robinet convainc aujourd’hui une majorité de Français, même si son goût laisse parfois un peu à désirer…

L’eau du robinet semble bel et bien avoir trouvé sa place sur la table des Français. Selon l’édition 2020 du baromètre d’opinion Kantar/C.I.eau, ils étaient ainsi l’an dernier 67 % à déclarer boire de l’eau du robinet au quotidien, proportion en progression depuis plusieurs années.

Un succès qui s’explique principalement par son côté pratique à la maison (pour 57 % des sondés), son prix bien plus avantageux que celui de l’eau en bouteille (53 %) -en moyenne 100 fois moins chère, selon l’UFC-Que Choisir- mais aussi sa qualité (40 %), qui a pourtant constitué pendant longtemps un point de méfiance pouvant expliquer en partie un relatif désamour des Français.

L’aliment le "plus contrôlé" de France

D’ailleurs, la crise sanitaire n’aura pas altéré la soif des consommateurs, puisque 85 % d’entre eux disent avoir confiance en l’eau du robinet, convaincus à la fois par les processus de surveillance stricts instaurés dans l’Hexagone (83 %) et l’efficacité des traitements chimiques (85 %), qui permettent d’assurer aujourd’hui à l’écrasante majorité des Français d’être alimentée par une eau respectant en permanence les limites de qualité réglementaires pour les pesticides, les paramètres microbiologiques ou les nitrates, selon le ministère des Solidarités et de la Santé.

Pour retrouver notre dossier "Une eau saine, zéro plastique, et sans goût de chlore : enjeux et solutions", à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, c'est par ici

"L'eau du robinet suscite de la méfiance bien qu'elle soit très contrôlée. Sauf cas particuliers peu fréquents, c'est une eau potable, c'est-à-dire conforme aux exigences sanitaires définies par décret. Cinquante-quatre paramètres différents font l'objet d'une surveillance et sont régulièrement contrôlés" résume l’UFC-Que Choisir, qui propose d’ailleurs une carte interactive pour connaître la qualité de l’eau par commune.

Eau en bouteille : pratique mais pas écologique  

En face, l’eau embouteillée continue néanmoins à trouver son public et ce même chez les consommateurs réguliers d’eau du robinet, puisqu’ils sont 50 % de Français à déclarer en boire quotidiennement. Celle-ci est particulièrement plébiscitée pour sa praticité lors des voyages (43 %) et pour la confiance qu’elle inspire (39 %), elle qui a pu jouir pendant longtemps d’une image plus positive que l’eau du robinet. En matière de réglementation, les eaux de source sont pourtant soumises aux mêmes critères de potabilité que cette dernière, rappelle l’UFC-Que Choisir, tandis que certaines eaux minérales "seraient refusées en réseau public de distribution", car "non conformes" aux critères définissant une eau potable. Celles-ci restent toutefois bien encadrées par les autorités sanitaires.

En revanche, l’eau en bouteille pâtit de plus en plus de son impact écologique très important : 66 % des Français n’en consommant pas justifient ainsi leur choix par le fait qu’elle génère des déchets, dans un contexte où seulement la moitié des 25 millions de bouteilles en plastiques consommées chaque jour en France seraient recyclées. Plus globalement, 35 % des sondés disent se tourner vers l’eau du robinet parce qu’elle ne génère pas de déchets.

La bataille du goût

Mais c’est peut-être véritablement sur le terrain du goût que se joue encore la bataille entre eau en bouteille et eau du robinet. Cette dernière a en effet parfois la particularité de présenter un goût et une odeur de chlore, utilisé pour sa désinfection. Ce "mauvais goût" apparaît ainsi comme le principal argument invoqué par les Français ne consommant pas d’eau du robinet (64 %), même si dans l’ensemble, 3/4 des sondés se disent satisfaits de son goût. A contrario, le "bon goût" de l’eau en bouteille revient parmi les principales raisons motivant sa consommation.

Pour combler ce désavantage et pour se prémunir d’éventuelles traces de pesticides dans l’eau du robinet qu’ils consomment, de nombreux foyers ont opté ces dernières années pour des carafes filtrantes, dont l’efficacité réelle a toutefois été remise en doute par l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Pis : celles-ci seraient des "nids à bactéries" et leur usage pourrait conduire au relargage de différents contaminants, explique l’UFC-Que Choisir.

Pas de quoi renoncer pour autant, annonce la start-up française LaVie, qui propose des purificateurs basés sur un procédé innovant consistant à exposer l’eau du robinet, stockée dans une bouteille en verre borosilicate, à un rayonnement UV-A pour une durée de 15 minutes. À l’arrivée, promet-elle, une eau débarrassée du chlore et du goût et des odeurs allant avec, des pesticides et autres traces de médicaments éliminés et des oligo-éléments préservés, le tout sans générer de déchets. De quoi peut-être enfin allier les nombreux avantages de l’eau du robinet et le bon goût de l’eau en bouteille.

En partenariat avec LaVie.

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