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INFO PARTENAIRE

Anti-gaspi : l’enseigne de proximité Lidl compte valoriser 88% des déchets générés par son activité d’ici 2022

En France, 10 millions de tonnes de produits alimentaires se retrouvent à la poubelle chaque année. Selon l'Ademe (l’Agence française de la transition écologique), la grande distribution génère à elle seule 14% du gaspillage alimentaire. 

A l’heure de la prise de conscience écologique, Lidl travaille à améliorer le tri, la collecte, et le recyclage de ses déchets. Eclairage avec Jean-Roch Salançon, responsable pôle environnement logistique de Lidl France

En tant qu’acteur du secteur, comment appréhendez-vous l'enjeu du gaspillage alimentaire ?  

Nous sommes évidemment persuadés que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. De ce fait nous travaillons à tous les niveaux pour limiter le gaspillage. Depuis 2016, nous avons lancé l’initiative “Zéro Gaspi”, qui permet d’encourager quotidiennement nos clients à acheter des produits périssables en DLC (date limite de consommation) du jour en en réduisant fortement le prix. Grâce à cette action, 70 000 tonnes de fruits et légumes ont par exemple pu éviter la case poubelle.  
Chaque semaine, Lidl centralise également ses produits secs invendus, notamment ceux des ventes éphémères organisées, depuis ses 1 570 supermarchés vers ses 25 plateformes logistiques. Nos associations partenaires, comme les associations départementales des Restos du cœur, ou les Banques alimentaires passent ensuite les récupérer pour les redistribuer à leurs bénéficiaires.  

Le gaspillage génère de nombreux déchets. Comment sont collectés et triés ceux de vos supermarchés ?  

Nos collaborateurs trient directement les déchets grâce à une signalétique claire et divers contenants. Ils séparent trois types de plastique : film transparent, film couleur et plastiques en mélange. Une attention est également portée au carton, mis en balle directement en supermarché, au biodéchet emballé, au pain et aux déchets industriels banals. Pour la collecte, nous utilisons les camions qui livrent quotidiennement les supermarchés pour rapatrier les déchets prétriés vers les plateformes logistiques. Ce système de “reverse logistique” nous permet notamment d’améliorer le tri, en évitant d’avoir un bac de collecte classique plus propice aux erreurs et rendant difficile le contrôle. Nous maitrisons ainsi mieux la qualité de nos déchets. 

©DR/Lidl

Et qu’en est-il du côté de vos plateformes logistiques ?  

Les déchets générés par l’activité de celles-ci sont triés directement par les opérateurs logistiques et stockés dans divers contenants dans une zone prévue à cet effet avant d’être enlevés par nos prestataires. Cette zone accueille également les déchets retournés par nos supermarchés. Un contrôle visuel de la qualité est réalisé avant de positionner les déchets dans les contenants adaptés pour leur collecte. Pour leur traitement, nous travaillons avec tous types d’acteurs, aussi bien des multinationales que des entreprises locales. Pour la vente de nos déchets valorisables, tels que le carton ou le plastique, nous favorisons au maximum le travail en direct avec les recycleurs, comme des papetiers ou des plasturgistes. 

En 2020, Lidl a pu valoriser 84% des déchets générés par son activité. Quels sont vos futurs objectifs ?  

A l’horizon 2022, nous visons d’atteindre les 88%. A noter que la valorisation inclut le recyclage, la réutilisation et la méthanisation des biodéchets. Pour réaliser cet objectif, nous continuons de développer des partenariats avec des méthaniseurs sur l’ensemble du territoire. Ce développement doit nous permettre à terme de générer le biogaz qui fera rouler une partie des camions livrant nos supermarchés. Ce schéma est d’ailleurs déjà en place sur les directions régionales du Coudray-Montceaux (Essonne) et de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Nous travaillons aussi à la valorisation des restes issus de la boulangerie. Notre volonté est d’obtenir une qualité de tri suffisante pour, à terme, transformer ces pertes en nourriture animale.  

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A quels défis êtes-vous aujourd’hui confrontés ? 

Sensibiliser et former en continu l’ensemble de nos collaborateurs au tri et à la bonne gestion des déchets est au cœur de nos préoccupations afin de garantir une matière première de qualité à nos partenaires. Cependant, cette qualité n’est pas toujours suffisante car les installations de méthanisation manquent encore dans certaines régions, notamment dans le sud et l’est de la France. Parfois nous sommes contraints de faire traiter nos biodéchets à plusieurs centaines de kilomètres de leur point de collecte car aucune solution n’existe à proximité. Nous cherchons donc à nous impliquer plus fortement au niveau local dans le développement de la filière de la méthanisation.  

Sur quels autres chantiers êtes-vous impliqués ? 

Plus largement, Lidl est attaché à réduire l’utilisation de plastique dans ses contenants. A travers sa stratégie “REset Plastic” , l’enseigne espère atteindre 100% d’emballages aussi recyclables que possible, réduire de 20% le plastique utilisé dans les emballages mais aussi augmenter l’utilisation de matériaux recyclés dans ceux-ci*. Nous sommes également engagés dans le recyclage des piles et batteries. Depuis quatre ans, nous réalisons chaque année une opération de communication avec Batribox. Nos clients pouvaient se procurer une mini-Batribox pour collecter leurs piles avant de les retourner dans nos supermarchés. 

* les 3 engagements de la “REset Plastic” concernent les emballages des produits de marque propre de Lidl.

En partenariat avec Lidl.

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