Depuis son lancement en 2019, plus de 40 000 personnes ont déjà utilisé cette application de dons gratuits en ligne.
© Catarina Bustorff
INFO PARTENAIRE

Dons gratuits : soutenez des associations avec cette application

Faire un don à des associations en regardant deux minutes de vidéo publicitaire par jour sans débourser un euro, c’est ce que propose "GiveActions". Créée par trois entrepreneurs belges, cette application ambitionne de réinventer l’engagement citoyen mais aussi de "changer le monde de la publicité". 

Participer gratuitement à la plantation d’un arbre ou au parrainage d’une abeille, c’est aujourd’hui possible en un clic. Pour répondre au manque de temps et de moyens de ceux qui veulent s’engager au quotidien, de plus en plus de plateformes proposent de réaliser des dons en échange de quelques minutes d’attention pour une réclame. 

Parmi les acteurs présents sur le marché, GiveActions a mis au point une application simple d’utilisation. Après l’avoir téléchargée sur son smartphone, l’utilisateur décide quel projet associatif il souhaite soutenir. Une fois sélectionné, une publicité d’une entreprise, "soucieuse des problématiques écologiques et sociales", s’affiche sur son écran. En la visionnant, il permet de générer de l’argent pour le projet choisi. 

Cette solution permet de créer une dynamique positive impliquant des consommateurs désireux de donner de leur temps gratuitement. Mais aussi des associations qui souhaitent obtenir des dons pour leurs projets, et des annonceurs responsables qui cherchent de la visibilité.

Des revenus publicitaires reversés aux assos 

Sélectionnées sur la base d’une charte, les entreprises déboursent entre 6 et 14 centimes la vue de publicité pour diffuser leur spot. "Le prix n’est pas fixe et dépend de plusieurs facteurs comme la taille de l’entreprise", ajoute Elias Printz, co-fondateur de GiveActions. La moitié du revenu publicitaire est ensuite envoyée aux associations après chaque vue. La durée moyenne d’une vidéo se situe autour des 45 secondes.  

Maxime Van der Meerschen, 26 ans, Elias Printz et Gaspard Merten, les trois co-fondateurs de GiveActions.
© Catarina Bustorff

Derrière ce concept, trois entrepreneurs belges : Maxime Van der Meerschen, 26 ans, Elias Printz, 25 ans et Gaspard Merten, 20 ans. L’idée a germé dans leurs têtes en 2017 alors qu’ils étudient à l’Université Libre de Bruxelles en Belgique. À cette période, les questions environnementales sont au cœur de leurs préoccupations. 

"Avec Maxime, nous avons commencé à manger moins de viande, à privilégier les transports en commun ou le vélo. Mais nous trouvions que ces gestes quotidiens n’étaient pas suffisants. Nous avions l’impression qu’il était nécessaire de soutenir des projets écologiques de plus grande ampleur pour avoir un impact important, et donc d’avoir de l’argent pour pouvoir les aider. Ce n’était pas notre cas à ce moment-là”, confesse Elias Printz, co-fondateur de GiveActions

Les deux Belges décident de créer une application qui puisse répondre à leurs attentes, avec l’aide de Gaspard Merten, alors étudiant en Polytechnique, et “petit génie de l’informatique”.  

65 projets associatifs financés 

Depuis le lancement en 2019, plus de 40 000 personnes, venant de Belgique mais surtout France, ont déjà utilisé leur application. GiveActions rassemble des profils âgés entre 18 et 34 ans. Grâce à cette communauté jeune et engagée, 65 projets associatifs de 16 associations différentes ont pu être financés. De l’aide aux sans-abri à la préservation de la biodiversité, la plateforme rassemble une diversité d’actions. "Toutes les associations sont éligibles si elles ont un projet écologique ou social concret à proposer qui ne soit pas en compétition avec un autre projet présent sur l’application", précise Elias Printz.  

A titre d’exemple, les dons récoltés ont permis la création de 6 500 mètres carrés de réserves naturelles avec Natagora, le ramassage de 3 800 kg de déchets des montages et rivières avec Mountain-Riders et River CleanUp, ou encore le financement de 10 heures de formation pour des personnes trisomiques avec Trisomie 21 France. 

La plateforme rassemble une diversité d’actions autour de thématiques sociales et environnementales.
© Catarina Bustorff

"Rendre la publicité porteuse de sens"

Au-delà de participer au soutien de projets solidaires, GiveActions dévoile d’autres ambitions, comme celle de "changer le monde de la publicité".  

Un défi de taille à l’heure où celle-ci est jugée intrusive. Sa régulation faisait notamment partie des recommandations de la Convention citoyenne pour le climat. "Nous sommes dans une société où la publicité prône une surconsommation déraisonnée de produits et services avec un impact écologique désastreux", reconnait Elias Printz.  

Selon lui, il est aujourd’hui nécessaire de se tourner vers un nouveau modèle qui permette de "rendre la publicité porteuse de sens". Comment ? "En réorientant notre consommation vers des entreprises durables tout en finançant des projets associatifs. L’idée est d’amener notre société à se transformer pour répondre aux futurs défis écologiques et sociaux", défend le co-fondateur. 

Une vision de plus en partagée dans l’opinion. Selon un sondage réalisé par Odaxa pour l’Union des marques en 2020, 9 Français sur 10 estiment que la publicité doit encourager les bons comportements en termes de santé et d’environnement. 94 % des répondants affirment par ailleurs que les entreprises doivent s’impliquer pour que les Français consomment mieux.  

En partenariat avec GiveActions.

Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici ! 

Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide pratique « Slow Life : mode d’emploi pour ralentir »

Au sommaire : tout pour entreprendre un passage à une vie plus douce et apprendre à ralentir dans tous les domaines du quotidien.

Pour en savoir plus et commander votre guide, c’est par ici.

#TousActeurs

Poster un commentaire
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Déjà membre ? Je me connecte.
Je ne suis pas encore membre, Je crée mon compte.