"Il y a un truc qui plonge certains dans l'éco-anxiété, d'autres dans le déni", explique Marine Tondelier au micro de France inter.
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Société

Tondelier explique la disparition de l'écologie du débat par le "syndrome de l'autruche"

Pour Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, si l'écologie a peu de place dans le débat public, c'est à cause du "syndrome de l'autruche".

La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a expliqué lundi la diminution de la place de l'écologie dans le débat politique par, notamment, "le syndrome de l'autruche" qui fait que notre cerveau a du mal à envisager les conséquences du changement climatique.

"Les neuroscientifiques ont démontré que le cerveau humain n'était pas apte à encaisser ce risque parce qu'il est trop énorme, trop immédiat, qu'on a l'impression de ne pas avoir prise, puisque même si on arrête de conduire, de consommer, même de respirer, la planète sera toujours en danger", a justifié Mme Tondelier sur France inter.

"Donc il y a un truc qui plonge certains dans l'éco-anxiété, d'autres dans le déni, dans la culpabilité, tout ça est extrêmement compliqué mais enfin ce n'est pas parce que c'est compliqué qu'il ne faut pas s'en occuper", a-t-elle jugé.

Autre raison selon elle qui entraîne cette mise à l'écart de l'écologie du débat politique, le fait que l'extrême droite ait mis "une cible dans le dos" des défenseurs de l'environnement.

"Si Trump a fait de l'écologie sa principale ennemie, si l'extrême droite essaye de faire la même chose en Europe, c'est que l'internationale xénophobe a compris que l'écologie, c'était le projet politique qui s'opposait sur tous les points au leur. On voit bien qu'il y a une "bouc émissairisation" de l'écologie", a-t-elle estimé.

Avec AFP