Les masques réutilisables de catégorie 1 sont à privilégier contre les variants du Covid-19.
©Oleksandr Yakoniuk/Shutterstock
IDÉES PRATIQUES

Quels masques réutilisables privilégier contre les variants du Covid-19 ?

En un peu moins d’un an, le masque respiratoire s’est imposé comme un objet du quotidien pour tout un chacun. Et à mesure que la pandémie évolue, leur utilisation devient de plus en plus encadrée.

D’après les récents avis des autorités de santé, les masques respiratoires d’origine artisanale, fabriqués à la maison, ne sont plus d’actualité. S’ils nous ont été fort utiles dans un contexte de pénurie de masques industriels, dans les premiers temps de la pandémie de Covid-19, ils seraient devenus insuffisants pour assurer une protection optimale. En effet, à l’heure actuelle, l’apparition de nouveaux variants du virus justifierait l’usage de masques éprouvés, à l’efficacité garantie par les autorités compétentes.

Dans son avis "Covid-19 : contrôle de la diffusion des nouveaux variants du virus" du 14 janvier dernier, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) préconise "le port conforme de masques de grande performance de filtration comme les masques grand public en tissu réutilisables de catégorie 1, et les masques à usage médical à usage unique (masques dits chirurgicaux)." Le 28 janvier, sur le plateau du 20h de TF1, Olivier Véran, ministre de la santé, a tenu à clarifier les choses. "Le HCSP recommande aux Français, et c'est la recommandation que je leur fais également, de ne plus utiliser le masque artisanal que l’on a fabriqué chez soi", a-t-il expliqué.

Plus de 90 % de filtration

Dans son avis, le HCSP appelle à se référer aux précisions de l’Agence française de normalisation (Afnor) en ce qui concerne les caractéristiques spécifiques des masques. L’Afnor distingue ainsi deux catégories de masques réutilisables du commerce, appelés "masques barrière". La catégorie 1 assure « au moins 90 % de filtration de particules de 3 microns », alors que la catégorie 2 sanctionne "au moins 70 % de filtration". Il faut donc, dans la mesure du possible, privilégier les premiers aux seconds, ces derniers n’étant pas interdits à la vente mais devant simplement être signalés comme étant de catégorie 2 par le fabricant.

Quant aux masques chirurgicaux (les masques "classiques", bleus et blancs »), ils ont un niveau de filtration supérieur ou égal à 90 %, mais ont le désavantage d’être à usage unique (en principe) ; on aura donc tendance à leur préférer un masque barrière de catégorie 1. Pour ce qui est des masques de type FFP1, FFP2 et FFP3, les autorités ne recommandent pas leur port au grand public, étant donné que ce sont des dispositifs médicaux, et que leur port est contraignant.

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Commentaires
Par catherine ROCHAS - le 14/02/2021

ils sont bien gentils maintenant faut plus se servir des masques en tissu mais des masques a usage unique bleu ou va t ,on tout le monde n 'a pas les moyens de s 'acheter des paquets de masques

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