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Santé

Pour la première fois, la justice valide les arrêtés anti-pesticides des maires de Sceaux et Gennevilliers

Ce vendredi 8 novembre, le tribunal administratif de Cergy a rejeté la requête du préfet des Hauts-de-Seine qui entendait suspendre les arrêtés anti-pesticides pris par les maires de Sceaux et de Gennevilliers. Une première, alors que celui du maire de Langouët avait été annulé à la fin du mois d'octobre.     

En région parisienne, les arrêtés anti-pesticides tiendront bon. Ce vendredi 8 novembre, le tribunal administratif de Cergy a donné raison aux maires de Sceaux et de Gennevilliers quant à ces textes pris au printemps dernier dans leurs communes. Une décision inédite, alors que le célèbre maire de Langouët, Daniel Cueff avait été sommé par le tribunal administratif de Rennes de retirer son arrêté

Les textes de ces deux maires avaient été contestés par le préfet des Hauts-de-Seine : "Aucune étude n'établit de péril imminent pour la santé des populations qui pourrait justifier que le maire se substitue en urgence à l'Etat", décrivait la requête en question.

Mais la justice a tranché aujourd'hui, estimant que "c'est à bon droit que ces maires ont considéré que les habitants de leurs communes étaient exposés à un danger grave, justifiant qu'ils interdisent l'utilisation des produits en cause". Les deux édiles se sont félicités de cette décision inédite. Le maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc a salué un "bon encouragement" depuis son compte Twitter...

Et du côté de Sceaux, Philippe Laurent a loué "une grande première" concernant cette décision. 

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