Economique et écologique, le vélo présente de nombreux avantages pour notre santé.
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Huit gestes simples à adopter pour concilier santé et environnement

Santé et environnement sont intimement liés. Par nos choix, nous pouvons agir positivement sur l’un et sur l’autre. De l’alimentation, à la qualité de l’air, en passant par l’hygiène et l’entretien de sa maison, voici quelques bonnes pratiques à mettre en application au quotidien. 

Vagues de chaleur, sécheresses, tempêtes, inondations, incendies...le changement climatique impacte l’environnement mais aussi la santé humaine. La hausse des températures favorise notamment la multiplication des allergènes (pollens, ambroisie...) et des maladies vectorielles comme la dengue, véhiculée par les moustiques.

Le changement climatique n’est pas l’unique menace qui pèse sur notre santé. Parmi les autres facteurs de risque, la pollution de l’air (notamment aux particules et au dioxyde d’azote) occupe une place centrale. Elle serait en effet responsable de plus de 47 000 décès tous les ans.

La dégradation des sols et la modification du climat entraînent par ailleurs une diminution des rendements agricoles et de la qualité des aliments. Moins connue, la perte de biodiversité peut avoir des impacts sur toute la chaîne du vivant. "L’air que nous respirons, la nourriture et l’eau que nous consommons, les matières premières utiles pour nous loger ou nous vêtir (bois, laine, coton...) mais aussi les médicaments : tout cela nous vient de la nature”, rappelle l’ADEME.  

Que faire face à ces constats alarmants ? Est-ce possible d'allier santé et environnement ? Dans son nouveau guide "Préserver la santé et la planète", l’ADEME, en partenariat avec Harmonie Mutuelle, propose des pistes pour adopter des pratiques quotidiennes à la fois bonnes pour la santé et pour l’environnement. Tour d’horizon. 

Eviter les produits industriels transformés 

C’est autant que le logement et les transports. L’alimentation est aujourd’hui responsable de 25 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Si la consommation de viande et de charcuterie en excès contribue de façon importante à notre empreinte carbone, l’achat de produits transformés pèse également lourdement dans la balance. "Plus un produit est transformé, emballé, réfrigéré, plus il consomme d’énergie pour sa préparation et sa conservation, et de matières premières pour son emballage (qu’il faudra ensuite collecter et recycler)”, informe l’ADEME.  

Néfastes pour la planète, ils le sont aussi pour notre santé. Souvent gras ou sucrés, ils contiennent notamment de nombreux additifs, comme les colorants, émulsifiants, conservateurs (que l’on retrouve dans la liste des ingrédients avec la lettre E suivie de trois chiffres). "A long terme, les effets de ces substances chimiques peuvent entraîner une dégradation des défenses immunitaires et du microbiote intestinal, de la fatigue, des maladies...”, relèvent les auteurs du guide.  

Privilégier les produits bio labellisés 

Selon une étude ABARAC, Inserm et faculté de médecine de Montpellier, il y aurait 25 % de nutriments en plus dans les produits bio : fibres, antioxydants, protéines et acides gras saturés. La raison ? Les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique sont cultivés dans le respect de la biodiversité, sans produits chimiques (pesticides et herbicides, engrais) et sans OGM. Pour s’y retrouver, plusieurs labels existent sur le marché, notamment le label agriculture biologique français ou le label agriculture biologique européen.  

Préférer des produits d’hygiène sains 

Suspectés de favoriser de nombreuses maladies (dégénératives, neurologiques, cancers), les perturbateurs endocriniens sont partout : dans l’alimentation, les meubles, les fournitures scolaires, mais aussi les cosmétiques. Il est recommandé de se tourner vers des produits écolabellisés et avec le moins d’ingrédients possible. Pour hydrater la peau, il est donc conseillé de privilégier des huiles végétales : jojoba, amande douce... 

Laver son linge de manière plus écologique 

Les lave-linges, qui fonctionnent très souvent et même sans être complètement remplis, consomment au final beaucoup d’eau. Pour faire des économies, il est recommandé de laver utile. Si les sous-vêtements se lavent après chaque utilisation, un jean peut être porté longtemps (en moyenne 15 à 30 fois) avant de passer à la machine.

Par ailleurs, il est préférable d’utiliser les programmes les plus économes (ECO ou à 30°C). Le choix de la lessive est également important pour la planète mais aussi pour sa santé. Au moment d’acheter, pensez aux labels environnementaux comme Ecocert, l’Ecolabel européen ou Nature & Progrès. Et pour réduire la quantité de plastique à jeter, préférez les éco-recharges ou l’achat en vrac.  

Choisir le vélo plutôt que la voiture 

Exit la voiture pour les petits trajets, place au vélo. Economique et écologique, ce mode de transport présente également de nombreux avantages pour notre santé. En deux roues, nous sommes notamment deux à trois moins exposé aux polluants de l’air que dans l’habitacle d’une voiture coincée dans un embouteillage. Faire du vélo favorise par ailleurs l’activité physique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 30 minutes d’activité physique quotidienne réduisent de 30 % le risque de maladies (cardiovasculaires, diabète). Bouger limite également la fatigue et les symptômes dépressifs.  

Bien aérer son logement 

Difficile à croire mais l’air intérieur est cinq à huit fois plus pollué que l’air extérieur. Il concentre toutes sortes de polluants nocifs. Ceux-ci émis par les équipements, les matériaux de construction et les meubles qui nous entourent. Quelques écogestes peuvent toutefois permettre de réduire l’effet de ces polluants sur la santé. Il faut notamment penser à bien renouveler l’air de son logement en aérant chaque jour au moins 10 minutes, le matin et le soir, y compris en hiver. "Le même réflexe s’impose pendant et après les activités émettrices de polluants (ménage, bricolage...) ou de vapeur d’eau (douche, lessive, cuisine)”, préconise l’ADEME.  

L’humidité peut également être une importante source de pollution. Il faut veiller à couvrir les casseroles (en plus on économise ainsi 25 % d’énergie car cela raccourcit le temps de cuisson), à activer la hotte de la cuisine et à faire sécher le linge à l’extérieur ou dans une pièce ventilée. 

Utiliser des produits ménagers naturels 

Détergents, détartrants, détachants, désodorisants...les produits ménagers, surtout les produits aérosols et les produits les plus parfumés, peuvent être néfastes pour l’environnement et la santé. En cause : leurs composants chimiques, qui, en émettant des composés organiques volatils (COV), peuvent polluer l’eau, les sols mais aussi l’air de la maison. L’ADEME recommande donc de "s’orienter vers des produits plus simples mais tout aussi efficaces (bicarbonate de soude, vinaigre blanc, savon noir, citron...) et/ou des produits porteurs de labels environnementaux.” 

Eviter de multiplier les plantes vertes 

Les plantes d’intérieur ont la côte. Face à l’offre proposée, la tentation est grande de les collectionner pour embellir son intérieur, voire le purifier. Mais attention, contrairement à une idée reçue, leur pouvoir dépolluant n’a jamais été prouvé, avertit l’ADEME. Par ailleurs, "elles peuvent être sources d’humidité, d’allergènes et même d’émanations toxiques”, en cas d’utilisation de pesticides.  

Envie de découvrir d’autres conseils ? Retrouvez le nouveau guide de l’ADEME réalisé en partenariat avec Harmonie Mutuelle ici

En partenariat avec l’ADEME. 

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