L'invasion russe en Ukraine à l'aube de conséquences mondiales
Le président russe Vladimir Poutine a lancé jeudi au matin une opération militaire sur le sol ukrainien. Les marchés boursiers du monde entier se sont aussitôt effondrés, les responsables politiques ont condamné cette attaque, le prix du baril de pétrole s'est envolé... Au sein de l'Union, 48 % des importations de gaz sont d'origine russe, premier pays fournisseur.
Dans ce contexte politique tendu, Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien à l'Ukraine, au même titre que tous les candidats à la présidentielle, de gauche comme de droite. Enfin, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, a assuré que les éventuels réfugiés ukrainiens étaient "les bienvenus" en Europe, "pleinement préparée" à les accueillir.
L'OCDE avertit sur le faible recyclage des plastiques
Un rapport paru ce début de semaine fait état du faible recyclage des matières plastiques. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a appelé à une réponse "mondiale et coordonnée", alors que "seuls 9 % des déchets plastiques" ont été recyclés en 2019, "tandis que 19 % ont été incinérés et près de 50 % ont fini dans des décharges contrôlées. Les 22 % restants ont été abandonnés dans des décharges sauvages, brûlés à ciel ouvert ou rejetés dans l'environnement". Selon ce même rapport, le plastique a également été à l'origine de 3,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Le chèque énergie ne remplit pas ses promesses
La Cour des comptes a pointé dans une enquête publiée mardi le "ciblage peu performant" du chèque énergie. Pour l'instance, le dispositif est à revoir, d'autant que son usage permet la subvention d'énergies tant décarbonées que carbonées, à rebours des objectifs climatiques du pays. Enfin, il apparaît que 25 % des ménages en situation de précarité énergétique, principale cible du chèque énergie, ne reçoivent pas cette aide. À l'inverse, la moitié des bénéficiaires ne remplissent pas ces conditions.
Menace de méga-feux : le monde n'est pas prêt
L'ONU a mis en garde les Etats face à la menace d'augmentation des méga-feux. En effet, le monde n'est pas préparé à les affronter, alors que ces incendies d'ampleur exceptionnelle - comme ont connu l'Australie, la Californie ou encore l'Arctique ces dernières années - tendent à se multiplier à l'avenir. Sécheresses et canicules à répétitions, entraînées par le réchauffement climatique, alimentent des conditions favorables pour ce type d'épisode de catastrophe. Selon le rapport, ils pourraient ainsi augmenter entre 9 et 14 % d'ici 2030, entre 20 à 33 % d'ici 2050, et entre 31 et 52 % d'ici 2100.
Pour l'AIE, les émissions de méthane sont largement sous-estimées
Les émissions de méthane rejetées lors de la production d'énergies fossiles sont largement sous-estimées, selon le Global Methane Tracker 2022 publié par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle à "plus de transparence" et à "des mesures plus fortes et immédiates". Celles-ci seraient environ 70 % supérieures aux chiffres transmis par les Etats à l'ONU. Si le méthane a une durée de vie plus courte dans l'atmosphère que celle du CO2, il a en revanche un pouvoir réchauffant supérieur :"Limiter ces émissions aurait donc un effet rapide" pour contenir le réchauffement climatique, a insisté l'AIE.
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