Mardi, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi pour sauver la filière betterave, mais en divisant la majorité, LREM ayant enregistré une contestation record dans ses rangs.
J'assume complètement des choix parfois difficiles, mais j'essaie de ne pas tomber dans le blanc ou noir", a déclaré sur CNews Barbara Pompili, qui était absente lors du débat à l'Assemblée.
"Moi je suis une écologiste, je veux me débarrasser de ces pesticides. Simplement quand on a un obstacle, soit on peut se mettre la tête dans le sable comme certains le font en disant 'y'a qu'à, faut qu'on', soit on agit en responsabilité, c'est ce que j'ai essayé de faire", s'est-elle défendue.
"Les alternatives ne fonctionnent pas"
Pour la ministre, le point le plus important du débat est de savoir "si oui ou non on veut continuer à fabriquer du sucre en France métropolitaine ?"
"Quand on doit décider si on garde ou pas une filière, il faut l'anticiper. Or jusqu'à peu de temps, on pensait qu'il y avait des alternatives ; on se rend compte qu'elles ne fonctionnent pas. Et donc sur cette petite partie d'utilisation des néonicotinoïdes, on fait une exception qui va durer très peu de temps, trois ans maximum, et après ça sera terminé", a-t-elle souligné, se disant "très fière que la France soit le premier pays où il n'y aura plus de néonicotinoïdes grâce à l'action que nous avons menée".
Avec AFP.
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