Malgré une division du camp gouvernemental, le texte a été adopté par 275 voix contre 252. La droite et l'alliance RN-ciottistes ont voté pour, comme le MoDem et Horizons. La gauche a massivement voté contre. Le groupe macroniste Ensemble pour la République avait lui appelé à voter contre, espérant renvoyer la version sénatoriale du texte, plus neutre, vers la commission mixte paritaire qui devra aboutir à une version commune aux deux chambres.
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Une suppression des ZFE
Pour rappel, ce texte, porté par Gabriel Attal lorsqu'il était encore Premier ministre, vise à alléger certaines procédures qui pèsent sur les acteurs de l'économie française. Mais il a fait l'objet de vives critiques pour ses atteintes à plusieurs initiatives écologiques, en particulier aux ZFE. Mises en place à partir de 2018 sous l’impulsion d’Elisabeth Borne, alors ministre des Transports, elles concernent aujourd’hui 43 agglomérations françaises, à des niveaux de restrictions variables selon leur taux de pollution.
Ainsi, les agglomérations parisiennes et lyonnaises sont les plus restrictives de France, limitant l’accès à leurs principaux axes de communication aux véhicules possédant une vignette supérieure au Crit’Air 3 (véhicules essences immatriculés avant 1997 et diesel immatriculés avant 2006).
En limitant la circulation des véhicules les plus anciens, cette mesure devait permettre de favoriser le remplacement du parc automobile français, afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de particules fines sur les axes urbains les plus empruntés.
Avec AFP.