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EDITO

Coronavirus : pour que cela n’arrive plus, il faut coopérer à l’échelle mondiale

La crise sanitaire est mondiale, le monde le sait depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Dans les médias, nous évoquons, tous, nos problèmes à notre échelle, celle de l’hôpital, de la ville, du pays ou au mieux, du continent. Manque de matériel, manque de mesures, manque de personnel, manque de prévoyance nous mènent tous, sans exception, à une situation dramatique. Et attention ! Cela aurait pu être pire, ce virus, se transmettant via les animaux par exemple. Il pourrait aussi y en avoir un autre qui apparaît demain, qui sait ? 

Il est plus que temps de trouver une solution mondiale à ce genre de situation exceptionnelle, car, si il y déjà eu des pandémies sur terre, c’était sans les moyens que nous avons aujourd’hui. L’OMS communique certes de judicieux conseils et tire la sonnette d’alarme mais on voit que le désastre ne sera pas évité.

Nous avons besoin d’autorité ici, d’une vraie organisation centralisée de la crise, qui, si et seulement si elle a des pouvoirs mondiaux, peut la gérer. Trouver des solutions locales peut être rassurant à court terme, mais chaque « localité », aussi grande soit elle, dépend à un moment ou un autre du reste du monde.

 

L’OMC, elle, a bien des pouvoirs au niveau du commerce comme la Banque Mondiale au niveau des finances. Pourquoi l’OMS n’aurait-elle pas beaucoup plus de pouvoirs dans des circonstances pareilles ?

 

Non, personne, à part quelques tristes malfrats qui profitent honteusement de cette situation, ne voudra que cela se représente.

 

La pandémie aurait pu partir de n’importe quel endroit de la planète, et ce massacre n’est voulu par personne. Tous, quelle que soit notre condition, notre culture ou nos convictions avons peur d’en être victimes et attendons avec impatience la maîtrise du problème et sa disparition. Et des pays comme la Chine, pour ne citer qu’eux, avec un fort excédent commercial et dont beaucoup de pays dépendent en approvisionnement, ne seront pas particulièrement heureux de voir les autres économies du monde s’écrouler

 

Non, personne, à part quelques tristes malfrats qui profitent honteusement de cette situation, ne voudra que cela se représente.

Ce sont autant d’arguments en faveur d’une seule organisation, dont tous les Etats seraient signataires, qui aurait des pouvoirs spéciaux en cas de crise sanitaire : organiser la production du matériel et sa distribution, engager et répartir les ressources, réquisitionner des lieux, rassembler et partager les informations et statistiques, développer les solutions software, etc.

 

Le coût d’une telle organisation, avec ses antennes locales, serait le prix de l’assurance santé de l’humanité.

 

Le coût d’une telle organisation, avec ses antennes locales, serait le prix de l’assurance santé de l’humanité. L’Homme a pu ériger des règles spéciales et des contraintes en temps de guerre, comme les conventions de Genève au niveau mondial et des règles contraignantes dans chaque pays. Pourquoi ne pourrait-il pas le faire ici ?

Si nous ne mettons pas en place cette autorité mondiale, nous risquons de nous refermer sur nous-mêmes, de favoriser le nationalisme et la crainte des autres, et de faire tout simplement disparaître notre liberté de vivre dans ce monde, car cela se reproduira.

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