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En bref

Transition écologique : près de 2 milliards d’euros levés au 1er semestre 2022

Selon le Baromètre de France Invest, 55 levées de fonds ont été réalisées sur cette période.

France Invest a publié le Baromètre des levées de fonds dans le secteur de la transition écologique du premier semestre 2022. L'étude révèle que, sur cette période, 55 levées de fonds ont été réalisées, pour un montant global de près de 1 911 milliards d’euros, soit "presque autant" que pour la totalité de l’année 2021, durant laquelle 2,3 milliards d’euros avaient été investis dans 125 opérations. 

Dans le détail, les secteurs les plus plébiscités par les investisseurs furent ceux de la mobilité, du stockage et de l’efficacité énergétique, avec respectivement 360,7 millions, 310 millions et 267,9 millions d’euros investis. "Ce dynamisme accru est remarquable alors même que le contexte macro-économique a singulièrement changé et s’est dégradé", relate le communiqué.

Un contexte favorable au capital-investissement

La grande majorité des levées de fonds se sont faites en capital innovation (33 opérations), les autres se faisant en capital développement (11 opérations) et en premier tour (11 opérations). C’est l’entreprise EcoVadis qui a bénéficié de la plus grosse levée de fonds, avec 479 millions d’euros investis, devant NW Storm (300 millions d’euros) et Electra (160 millions d’euros).

"Dans ce contexte, le capital-investissement dans la transition écologique bénéficie d’une situation d’exception", affirme le communiqué. "En effet ce secteur accueille des entreprises disposant de solutions environnementales innovantes ayant un impact positif sur le changement climatique. Or le développement de ces entreprises bénéficie des mécanismes législatifs et réglementaires de soutien à la transition écologique mis en place par les pouvoirs publics et des comportements microéconomiques favorables des clients/consommateurs qui l’emportent sur la tendance du pur cycle économique, permettant à ces entreprises de délivrer des croissances et donc des valorisations attractives malgré un contexte économique baissier."