La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est définie par l’Union européenne comme "l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes." En d'autres termes, résume le site du ministère de l'Économie et des Finances, la RSE désigne "la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable".
Le cadre réglementaire
S’il n’existe pas, dans le monde, de réglementations obligeant les entreprises à s’engager dans une démarche de durabilité, la norme ISO26000 donne toutefois "les lignes directrices" en matière de RSE. Publié en 2010, ce document s’appuie sur sept points centraux : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les communautés et le développement local, les questions relatives aux consommateurs, la loyauté des pratiques, les relations et conditions de travail ainsi que l’environnement.
Même constat à l’échelle nationale, où aucune loi n’oblige les entreprises à mettre en place une stratégie RSE. Cependant, plusieurs réglementations, dont celles issues des lois Grenelle, imposent à certaines entreprises des obligations en matière d’information du public. Afin de "renforcer la RSE", de nouvelles dispositions ont également été mises en place à l’occasion de l’entrée en vigueur de la loi Pacte en 2019, comme le rappelle le site du Ministère de l’économie et des finances. Parmi elles, l’obligation pour toutes les sociétés d’intégrer "la considération des enjeux sociaux et environnementaux" dans leur objet social, la possibilité pour les entreprises de se doter d’une "raison d’être" ainsi que la création du statut "d’entreprise à mission".
Les labels
La gestion des déchets, la réduction de l’empreinte numérique et de la consommation énergétique, l’égalité professionnelle ou encore les conditions de travail sont quelques-unes des bonnes pratiques que l’entreprise peut mettre en place dans le cadre de sa stratégie RSE. Afin d’authentifier cette démarche, l’entreprise peut alors demander une labellisation. Il existe d’ailleurs de nombreux labels RSE, historiquement classés en plusieurs catégories. Premièrement, les labels de type généralistes qui couvrent l’ensemble des sujets RSE. Les labels sectoriels ensuite, qui labellisent les entreprises en fonction de leur secteur d’activité (finance, environnement, santé, etc.) Enfin les labels thématiques, qui couvrent spécifiquement un sujet de la RSE.