Inépuisable, le vent est considéré comme l’une des sources d’énergie les plus propres de la planète. Malgré la domination de l’énergie nucléaire, la production renouvelable trouve progressivement sa place dans le mix énergétique national. Parmi ces énergies, figure l’éolien qui a généré 6,3 % de la production énergétique globale en 2019, derrière la thermique fossile qui a représenté 7,9 %, l’hydraulique qui a produit 11,6 % et le nucléaire qui a couvert 70,2 % de la consommation nationale.
Promulguée en 2015, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit d’atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation globale en 2030. La réalisation de cet objectif nécessite l’augmentation de la capacité accordée à l’énergie verte dont l’éolien qui reste encore sous exploité.
Comment fonctionne l’éolienne ?
L’éolien n’émet pas directement de gaz à effet de serre, mais son processus de production et d’installation peut être responsable de ces rejets, ainsi selon l’Agence de la transition écologique (ADEME), les taux d'émission sont estimés à 14,1 g CO2 équivalent/kWh. Pour son fonctionnement, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d'environ 15 km/h, et pour assurer la sécurité du parc, elle se met en arrêt automatiquement lorsque le vent dépasse une vitesse de 90 km/h.
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Il existe deux modes d’exploitation de l’énergie éolienne qui se distinguent par leur implantation sur terre ou en mer (appelées offshore). Les projets éoliens en mer sont plus ambitieux car ils sont dotés d’éoliennes plus puissantes qui peuvent produire jusqu’à deux fois plus d’électricité que leurs homologues terrestres. Toutefois, ils sont plus compliqués et plus coûteux à cause des fondations et des raccordements électriques sous-marins à mettre en place. En France, aucun éolien offshore n’a encore vu le jour, mais une mise en chantier d’un parc en mer a démarré en juin 2020 à Fécamp en Normandie.
Une production en croissance
L’ADEME précise que le potentiel des énergies renouvelables français ‘’dépasse largement la consommation énergétique en France’’, et ce constat s’applique particulièrement pour l’éolien. En effet, l’Hexagone possède le deuxième gisement éolien d’Europe et pourtant, son parc de production ne se situe qu’à la quatrième position en Europe avec 13,6 Gigawatts (GW) de capacités installées en 2017, derrière l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne.
Toutefois, la France est en bonne voie pour accroître sa production éolienne. Pour assurer l’équilibre entre consommation et production, ainsi que l’atteinte des objectifs de la transition énergétique, le Gestionnaire du Réseau de Transport d'Electricité (RTE) publie annuellement le bilan énergétique national. Dans son rapport, il indique que ‘’la production éolienne en 2019 a atteint un maximum le 13 décembre 2019 avec une puissance de 13 330 MW (ndlr, Mégawatts)’’. Il souligne également que le parc éolien a produit 21 % d’énergie de plus par rapport à 2018. Cette hausse s’expliquerait par la croissance du parc mais aussi par des conditions météorologiques favorables. Malgré cette augmentation, l’éolien ne détient qu’une place minime dans le mix énergétique français, mais cette tendance peut changer avec les nouveaux projets offshores qui auront plus de capacité de production.
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