Le télétravail s'est généralisé depuis la crise sanitaire.
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Sobriété numérique : comment avoir de l’impact à l’échelle de son organisation ?

Bien qu’elle soit invisible, la pollution numérique est partout, y compris dans notre sphère professionnelle. Plusieurs bonnes pratiques permettent cependant de limiter son impact en entreprise. En voici quelques-unes. 

Quel que soit leur niveau de responsabilité, les salariés peuvent lutter contre la pollution numérique à l’échelle de leur organisation en adoptant des écogestes. D’autres bonnes pratiques peuvent également être initiées par les employeurs afin de permettre à l’entreprise d’aller encore plus loin dans son engagement. Sélection de celles proposées par l’ADEME sur sa nouvelle plateforme dédiée au numérique responsable. 

Mesurer les impacts environnementaux du numérique de son entreprise 

Avant de mettre en oeuvre une stratégie de sobriété numérique au sein de son organisation, il peut être intéressant d'évaluer plus précisément l’empreinte environnementale liée aux usages des objets connectés, en se basant notamment sur la méthode du RCP SI. L’outil open source NumEcoDiag (pour un produit ou service) peut être une bonne aide pour réaliser ce calcul. 

L’ADEME rappelle toutefois que cette mesure ne doit pas être une fin en soi. "Pas besoin d’attendre d’avoir une mesure très précise avant de commencer à agir. Le plus tôt sera le mieux", lance l’agence. 

Former les équipes au numérique responsable 

Le virage vers la sobriété numérique au sein de l’entreprise ne peut se faire sans la sensibilisation et l’acculturation de l’ensemble des salariés. Cela passe notamment par la formation. "Selon le public ou le service ciblé (achats, conception, opérationnel...), il sera préférable d’adapter la formation en mettant l’accent sur des aspects spécifiques (comme l’écoconception pour les équipes de conception)", conseille l’ADEME, avant d’ajouter : "Par ailleurs, ces compétences pourront être intégrées dans la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC) de l’organisation." 

Cet article est extrait de notre dossier réalisé en partenariat avec l'ADEME : "Pollution numérique : comprendre et agir". A découvrir ici !

Choisir un hébergeur responsable  

"Les data centers consomment à eux seuls pas moins de 2 % de l’électricité nationale – et jusqu’à 1,5 % de l’électricité mondiale", relèvent l’ADEME et l’Arcep. Afin de réduire cet impact, le choix d’un hébergeur responsable peut être une solution. Au moment de sélectionner le prestataire, il est recommandé d’intégrer des clauses environnementales. L’ADEME suggère également de "demander le Power Usage Effectiveness (PUE) - qui mesure l’efficacité énergétique d’un data center, et le Water Usage Effectiveness (WUE) - qui mesure la consommation d’eau". A noter que plus ces indicateurs sont faibles, plus le data center sera efficace dans sa gestion de l’énergie et de l’eau. 

Limiter les achats en équipements 

Etant donné que l’impact environnemental du numérique est principalement lié à la fabrication des appareils, il est important de mettre l’accent sur la protection et l’entretien afin d’allonger la durée de vie des équipements et limiter autant que possible leur renouvellement. L’ADEME conseille notamment de "favoriser un taux de renouvellement du parc à 7 ans".  

Autres solutions pour limiter de nouveaux achats : la mise à jour régulière des systèmes d’exploitation, antivirus...ou encore la mutualisation des équipements. Afin de ne pas multiplier les écrans, il est également intéressant de questionner l’utilité des smartphones professionnels, et d’envisager la double Sim comme alternative. 

Pour retrouver davantage de solutions, rendez-vous sur le site de l’ADEME : https://altimpact.fr/ Retrouvez également ici un guide consacré à la sobriété numérique, et un second ici, dédié à l'allongement de la durée de vie des smartphones. 

En partenariat avec l’ADEME.