Smartphones, ordinateurs, consoles, tablettes, TV ou encore montres connectées... les objets numériques ont envahi notre quotidien. Selon l’ADEME et l’Arcep (Autorité de communication électronique, des postes et de la distribution de la presse), les Français possèderaient en moyenne plus de "10 équipements connectés" par personne. Une dépendance accrue qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement.
D’après des chiffres de l’ADEME et l’Arcep publiés en 2022, le numérique représente en France 2,5 % de l’empreinte carbone du pays, soit autant que le secteur des déchets, ainsi que 10 % de la consommation électrique nationale.
A lire aussi : "Pourquoi un mail pollue-t-il ?"
Un impact de plus en plus croissant
Si la phase d’utilisation des appareils est particulièrement gourmande en énergie, l’étape de fabrication reste la principale cause d'émissions de CO2. "80 % de l’impact environnemental provient de la fabrication de nos appareils (TV, smartphones, montres connectées...)", soulignent l’ADEME et l’Arcep.
Afin de réduire l’empreinte carbone du numérique, des changements doivent donc être opérés aussi bien du côté des utilisateurs, des opérateurs de réseaux et de centres de données, que du côté des fabricants de terminaux. La course contre la montre est déjà lancée.
“Si rien n’est fait, l’impact du numérique pourrait tripler d’ici 2050, alors que la France vise à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre”, alerte l’ADEME.
Cet article est extrait de notre dossier réalisé en partenariat avec l'ADEME : "Pollution numérique : comprendre et agir". A découvrir ici !
Envie de passer à l’action et faire le plein de solutions afin de réduire l’empreinte environnementale, mais aussi sociale et économique liée au numérique ? Rendez-vous sur le nouveau site de l’ADEME : https://altimpact.fr/
Retrouvez également ici un guide consacré à la sobriété numérique, et un second ici, dédié à l'allongement de la durée de vie des smartphones.
En partenariat avec l'ADEME.