Nombre de sites touristiques à travers le monde imposent des mesures parfois drastiques pour limiter les conséquences d'une fréquentation de masse qui les engorge et les endommage.
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Edito

Pause estivale : on fait le bilan (carbone) ?

Le tourisme représente près d'un dixième des émissions de gaz à effet de serre. Une pollution à laquelle nous contribuons toujours un peu malgré nos bonnes résolutions.

Comment étaient vos vacances ? En avez-vous profité pour vous reposer et vous retrouver ? Qu’avez-vous découvert ? Etes-vous parti très loin ou avez-vous trouvé de quoi vous émerveiller tout près ?

Bilan carbone

A la rédaction d'ID, nous étions plusieurs à traverser l’Atlantique pour y passer une partie de notre été. En trois mois, nous avons déjà, à nous tous, parcouru 43 460,66 km en avion. Notre bilan carbone de l’été est tout sauf exemplaire… Comme d’autres, nous avons passé du temps sur des sentiers empruntés par de nombreux touristes. Comme d'autres, nous avons posté des photos de paysages incroyables sur Instagram. Comme d'autres, nous avons bravé les files d’attente de certains monuments connus. Puis, au retour, nous avons fait le bilan. Nous avons veillé à garder la plupart de nos bons réflexes : ne rien acheter de neuf (ou presque…), produire pas ou peu de déchets, privilégier la marche à pied et le vélo à des moyens de transport plus polluants. Mais ce n’est certainement pas suffisant.

Voyager responsable : découverte et respect

On a clairement du mal à changer nos habitudes... Et pourtant, nous sommes bien placés pour le savoir : pas besoin de partir loin pour découvrir des lieux incroyables. Bretagne, Vosges, Pays Basque, Corse… Nous avons répertorié tout au long de l’été de nombreuses destinations éco-responsables aux quatre coins de la France, dans notre dossier "le Tour de France des destinations engagées". Privilégier ces destinations moins lointaines pour nos prochaines vacances permettra en tout cas d’éviter les émissions liées au transport en avion, qui représentent 20 % des émissions touristiques. Et si on décide tout de même de partir loin, il est préférable de rester longtemps sur place, plutôt que de multiplier les courts séjours. Pour rappel, près d’un dixième des émissions de CO2 sont liées au secteur du tourisme.  

Passer au "slow tourisme" cela implique aussi de prendre le temps et de respecter son environnement. Mais ce n’est pas toujours facile de trouver un juste milieu entre soif de découverte et sobriété. Cette semaine, nous avons notamment parlé d'une application pour découvrir la faune et la flore qui nous entoure lors de promenades ou de randonnées. Une première manière de mieux connaître et de respecter la nature qui nous entoure. Au lieu de vouloir tout voir et tout tester, essayons de prendre le temps d’être là tout simplement.

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