La nouvelle est tombée mardi 4 septembre : l'ancien président de l'Assemblée nationale François de Rugy est désormais ministre de la Transition écologique et solidaire, succédant ainsi à Nicolas Hulot. Une nomination qui a suscité des réactions "prudentes" de la part des acteurs de la transition. Au lendemain de sa nomination, le nouveau ministre a déjà fait une annonce remarquée au micro de France Inter, en évoquant le projet minier "Montagne d'or" en Guyane. François de Rugy a indiqué à ce sujet "qu'il (était) nécessaire de 'reprendre les choses, mais en respectant les élus de Guyane qui se sont engagés ... pour ou contre'". Plusieurs associations demandent pourtant l'arrêt total de la création de cette mine à ciel ouvert de 8 km2 dans la forêt amazonienne.
L'ONG Greenpeace a aussitôt réagi le 5 septembre en précisant au ministre : "Pollution des cours d’eau, boues toxiques, déchets dangereux, impact local catastrophique, projet à rebours de l’urgence climatique, menace sur la biodiversité... Ce projet est un non-sens environnemental, il ne peut pas se faire tout court."
Vaste mobilisation citoyenne
Le contexte de la prise de fonction de François de Rugy est celui d'une forte mobilisation citoyenne : samedi 8 septembre, quelques jours avant le Sommet mondial pour l'action climatique prévu du 12 au 14 septembre à San Francisco, environ 130 actions pour le climat sont prévues en France. Celles-ci sont répertoriées sur le site Rise for Climate. A l'échelle mondiale, 800 événements sont recensés à cette date dans plus de 90 pays, selon l'AFP.
L'heure de la prise de conscience globale a-t-elle sonné ? Le gouvernement répondra-t-il aux attentes des citoyens en termes de politique environnementale ? ID vous a donné la parole :
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