"Je ne vois pas de raisons de rester vu que les arbres sont tombés", a déclaré M. Brail à l'AFP, précisant être redescendu dans la matinée du platane où il vivait perché "depuis 28 jours", assuré grâce à un système de cordages et dormant dans un hamac.
Plus tôt, la municipalité de Condom avait fait abattre les 16 platanes pour lesquels se battait M. Brail, dans le cadre d'une opération de réaménagement d'allées dans le centre. Le maire, Gérard Dubrac, a défendu pour l'AFP le caractère "irréprochable" du projet. Préparé "en toute transparence" avec une concertation locale et "validé par tous les services de l'Etat", le chantier avait commencé en février avec l'abattage de 18 marronniers.
Ces arbres, sur le total des 86 ornant la promenade, avaient été jugés "dangereux ou à surveiller et sans avenir" par l'Office national des forêts, a affirmé le maire. "Tous ces arbres étaient sains, sauf un", a pour sa part affirmé M. Brail, un grimpeur arboriste de 45 ans, qui dénonce une atteinte à l'article L350-3 du code de l'environnement.
"Il faut arrêté de bétonner" avait-il confié à ID lors d'un entretien téléphonique, "à l'heure du réchauffement climatique, on ne peut plus se permettre de perdre un arbre". Déjà monté dans un arbre à Condom pour défendre son point de vue, mais aussi à Mazamet, dans le Tarn, M. Brail entend poursuivre son combat en se mobilisant cette fois contre une coupe prévue de 80 platanes longeant près d'Albi (Tarn) un axe routier en voie d'élargissement.
Avec AFP
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