Les experts mondiaux du climat (Giec) et de la biodiversité (Ipbes) viennent de dévoiler un rapport commun sur les liens entre les deux crises écologiques majeures.
©Ipbes-Ipcc
Environnement

Climat et biodiversité : indissociables, selon le GIEC et l'IPBES

Le Giec et l'Ipbes, des experts intergouvernementaux du climat et de la biodiversité, appellent à traiter ces deux crises majeures conjointement dans leur premier rapport commun, publié ce 10 juin.

Les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement, affirment dans leur premier rapport commun, ce 10 juin, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

 

Le rapport est le résultat d'un atelier de quatre jours ayant eu lieu en décembre 2020. Une première collaboration qui a réuni 50 experts internationaux des deux organismes intergouvernementaux.

 

Deux crises, une origine commune

 

A l'origine de ces deux crises, une même cause : l'activité économique humaine, qui détruit des écosystèmes et émet des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

 

"Aucun des deux ne pourra être résolu avec succès si les deux ne sont pas abordés ensemble", affirme le panel d'experts. En effet, le changement climatique entraîne une perte de biodiversité et la perte de biodiversité affecte le climat, car les organismes comme les arbres ou les océans absorbent une partie des émissions de gaz à effet de serre.

 

Alors que deux Conférences des parties majeures doivent se tenir cette année - la COP 15 sur la diversité biologique de Kunming en Chine et la COP 26 sur le climat à Glasgow, en Écosse - les deux sujets ont toujours été dissociés par les politiques.

 

Urgence à agir

 

"Un avenir mondial durable pour l'homme et la nature est encore réalisable, mais il nécessite un changement transformateur avec des actions rapides et de grande envergure d'un type jamais tenté auparavant, s'appuyant sur des réductions d'émissions ambitieuses", note l'un des experts.

Les auteurs demandent à être vigilant car certaines actions de la lutte contre le changement climatique peuvent nuire au vivant et inversement.

 

Des solutions évoquées

 

Pour éviter un réchauffement trop important et limiter la perte de biodiversité, le Giec et l'Ipbes avancent plusieurs solutions. Ils préconisent de freiner la perte et la dégradation des écosystèmes riches en carbone et en espèces, sur terre ou dans les océans. La lutte contre la déforestation pourrait ainsi permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et être profitable aux espèces.

 

Les experts appellent ensuite à restaurer les écosystèmes, une solution moins coûteuse et plus rapide que d'autres mesures d'atténuation au changement climatique. Cela pourrait aussi permettre de créer des emplois et des revenus.

 

Parmi les autres solutions envisagées, on retrouve aussi la transformation des pratiques agricoles et forestières pour les rendre plus durables, ainsi que le renforcement des actions de conservation.

 

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