"Besançon bénéficie de la proximité d’espaces de nature exceptionnels aux portes de la ville historique : collines riches d’une flore diversifiée et patrimoniale, des pelouses calcaires, massifs forestiers, berges du Doubs. Des milieux qu’elle contribue à protéger et entretenir mais aussi à connaître", peut-on lire sur le site des Capitales françaises de la biodiversité. La ville du Doubs, en Bourgogne-Franche-Comté, a remporté la 8e édition du concours de la "capitale française de la biodiversité" organisé notamment par l'Agence française de la biodiversité. Elle a été choisie parmi 54 collectivités candidates. Le thème de cette année : "conception et gestion écologique des espaces de nature".
L'action de la commune sur "des questions émergentes en matière d'écologie urbaine" a notamment été soulignée par le jury, ainsi que la façon dont la ville a "repensé la place des pollinisateurs sauvages ou la gestion des espèces exotiques envahissantes", tout en "préservant des milieux et des espèces protégées ou menacées, comme l’Apron du Rhône ou le Lynx". Besançon avait déjà été sacrée "meilleure grande ville" dans le cadre du concours de la "capitale de la biodiversité" en 2010.
D'autres collectivités ont été récompensées : Saint-Privat-de-Vallongue (Lozère) dans la catégorie "meilleur village pour la biodiversité" ; Morne-à-l’Eau (Guadeloupe) est la "meilleure petite ville"; Grande-Synthe (Nord) la"meilleure ville moyenne"et la Métropole Rouen Normandie (Seine-Maritime), est la "meilleure intercommunalité pour la biodiversité".
