Et ce n’est pas du luxe…On parle beaucoup de gaspillage alimentaire des particuliers avec nos 20 kilos par an et par personne (dont 7 kilos encore emballés)…mais ça c’est une partie…Quand on regarde les chiffres on se rend compte qu’on gaspille à tous les étages : consommation (33%) - et on y inclue les particuliers mais aussi la restauration commerciale et collective, production (32%), transformation (21%) et distribution (14%)..
Résultat : 10 millions de tonnes de nourriture gâchées chaque année, cela représente 16 milliards d’euros, un drame financier, social, environnemental.
Cette épicerie "Nous anti-gaspi" lutte à son échelle contre le gaspillage alimentaire
En vendant des produits qui n’ont pas ou plus leur place dans le circuit traditionnel. Par exemple des fruits et légumes moches, trop gros, un peu abîmés, trop petits ou juste un peu bizarre, ils n’ont pas le gabarit pour les étals de fruits et légumes des supermarchés…Ils risquent la poubelle alors qu’ils sont tout aussi bons et leurs qualités nutritionnelles sont absolument préservées naturellement.
Il peut y avoir des produits un peu ratés aussi, une bouteille de vin dont l’étiquette est collée à l’envers, tout va bien dedans mais de là à être présentable il y a un monde.
Et puis, il y a tous les produits dont la date limite de consommation est proche, on n’aime pas acheter ce genre de choses, on a le sentiment de se faire avoir, mais quand on le sait avant ça change tout ! Et il y a la date de durabilité minimale : le produit reste bon mais il n’est plus vendable, on ne veut que les meilleurs !
Un réseau qui grandit et des prix qui baissent
Côté prix, vous pouvez compter sur une réduction moyenne de 30% par rapport au prix de base. Ce réseau d’épiceries vient d’ouvrir son 6ème magasin à Paris, 64 rue du pré saint gervais (75019). Un magasin « nous » c’est environ 35 tonnes de produits sauvés de la poubelle par mois. Ils sont une dizaine de salariés dans le réseau à travailler sur les achats, il s’agit là de vraiment faire de la dentelle en trouvant des sources viables d’apport de produits qui risquent la poubelle.
J’ai quand même contacté le fondateur Vincent Justin car j’avais une question pour lui, cette initiative ne va-t-elle pas parasiter les associations qui sont dans l’aide alimentaire ? Il m’a assuré qu’ils viennent en complément car ils travaillent beaucoup en mono-produit et en grandes quantités avec parfois des coûts à assumer, et cette filière n’intéresse généralement pas les associations.
Sujet réalisé en partenariat avec France 3 Paris/Ile-de-France, pour visionner la chronique #TousActeurs de Valère Corréard, c'est ici :
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