Avec 2,87 stations de métro par kilomètre carré, 12 lignes de tramway ou encore plusieurs dizaines de lignes de bus, la ville de Paris est connue pour avoir l’un des réseaux de transports les plus denses de la planète. Une accessibilité dont ne jouit néanmoins pas sa périphérie. Selon les données du cabinet BCG, environ 43% des Franciliens peuvent se rendre à Paris en moins de 30 minutes en transports en commun. En revanche, ils ne sont que 35 % à pouvoir accéder à la petite couronne, et 16 % à la grande couronne sur ce même laps de temps.
J’utilise en grande partie la plateforme puisqu’elle me garantit un gain de temps considérable par rapport aux transports en commun, dont la fréquence est faible.
Si ce manque de solutions en matière de mobilité entraîne bien souvent un enclavement de ces territoires, il soulève plus largement des questions sociales et territoriales importantes. Difficultés d’accès aux soins, à la culture, à l’emploi… les problématiques sont nombreuses. Afin de tenter d’y répondre, l’application de covoiturage urbain Citygo propose une solution complémentaire : le partage de trajets de courtes distances en voiture.
Dynamiser les territoires périurbains
L’objectif est simple, mettre en relation des conducteurs et des passagers se déplaçant dans la même direction. Un moyen de diminuer les frais de transport tout en limitant son impact environnemental, mais pas que. Pour Wilbry, passager covoitureur de l’application vivant à Corbeil-Essonnes, Citygo constitue également une alternative pertinente au réseau de transports actuellement en place, lui qui n’est pas titulaire du permis : "J’utilise en grande partie la plateforme puisqu’elle me garantit un gain de temps considérable par rapport aux transports en commun dont la fréquence est faible et qui, pour ma part, finissent à 23h."
Créer du lien social
Pour certains, cela donne lieu à de belles surprises. "J’ai rencontré mon mari durant un covoiturage", se remémore Chiara, utilisatrice de l’application. "Pour la petite histoire, j’utilise habituellement toujours le filtre Women Only (outil qui permet à une conductrice de ne partager son trajet qu’avec des femmes, NDLR), mais cette fois, j’avais oublié de l’activer en lançant ma demande. Un passager a alors choisi la course, et puisqu’il me semblait respectueux, j’ai accepté de le faire monter dans mon véhicule." La suite de l’histoire est alors idyllique : "nous nous sommes finalement mariés religieusement, ça va faire quatre ans prochainement".
Lorsque je suis seule, je mets systématiquement le filtre Women Only. Par contre, si j’ai mon petit chien ou quelqu’un à mes côtés, j’accepte tout le monde.
Si elle est au départ de grandes histoires d’amour, l’application permet également de faire des rencontres amicales. "Je suis originaire du Congo, et quelques-uns des covoiturages que j’ai réalisés m’ont justement permis de rencontrer pas mal de gens de la communauté congolaise. C’est génial puisqu’il s’agit de personnes que je n’aurais sûrement jamais rencontrées sans ça."
L’accent sur la sécurité
Bien que la convivialité soit le maître mot de la philosophie de Citygo, la sécurité aussi constitue une préoccupation majeure pour l’application, qui a lancé le filtre Women Only pour permettre aux utilisatrices de se déplacer entre femmes uniquement. "Lorsque je suis seule, je mets systématiquement le filtre. Par contre, si j’ai mon petit chien ou quelqu’un à mes côtés, j’accepte tout le monde", explique Chiara. "Je reste toujours prudente, mais mes expériences se sont quasiment toujours très bien passées. Et le côté rassurant, c’est que je sais pertinemment qu’il y a un suivi accru de la part de Citygo, et qu’au moindre souci, il est possible de faire un signalement."
En partenariat avec Citygo.
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