En France, un tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) provient du secteur des transports. D’ailleurs, si l’avion est - à juste titre - souvent cité comme un moyen de locomotion polluant, la championne en titre reste toutefois l’automobile. Selon les chiffres du gouvernement, la voiture individuelle représente à elle seule plus de 15% des émissions de GES. Si la marche à pied, le vélo ou les transports en commun constituent des alternatives responsables intéressantes, nombre de Français ne peuvent néanmoins pas tirer un trait sur la voiture pour autant. Face à ce constat, le covoiturage semble s’imposer comme un bon compromis. Toujours d’après le gouvernement, ce mode de transport permet, en moyenne, d’éviter 6kg de CO2 par trajet.
Plusieurs types de déplacement sont aujourd’hui concernés par le covoiturage, parmi lesquels les trajets longue distance (de ville à ville notamment) ou encore les déplacements domicile-travail. Mais, en parallèle de ces deux formes de "covoit" émerge un troisième type de déplacement : le covoiturage urbain. Axée spécifiquement sur ce créneau, Citygo est une application proposant des trajets de courtes distances en voiture. Selon Bertrand Tostivint, Head of Brand & Communications de la marque : “le covoiturage urbain ne se cantonne pas uniquement aux trajets domicile-travail, mais à tous les déplacements du quotidien. Qu’il s’agisse de chercher les enfants à l’école, de faire des courses ou d’aller chez des amis, il concerne directement l’ensemble des trajets ayant lieu dans les grandes métropoles et leurs périphéries”.
Qu’est-ce que Citygo ?
Principalement implantée en région parisienne, mais également à Lille et prochainement dans d’autres métropoles comme Marseille, Citygo offre la possibilité d’organiser des covoiturages plusieurs jours à l’avance, mais aussi au dernier moment, par l’intermédiaire de l’option "dernière minute". "Sur Paris, entre 50 et 75% des demandes passées depuis notre application ont lieu en instantané", déclare-t-il. "Néanmoins, qui dit covoiturage urbain dit aussi flexibilité. Et on se rend compte que, dans la majeure partie des cas, les passagers comme les conducteurs se montrent arrangeants, que ce soit en termes d’horaires, de points de rencontre, etc."
L’entretien du véhicule, l’essence… tout cela a un coût, et notre but, c’est que chacune de ces personnes puisse diminuer l’ensemble de ces dépenses.
Si l’application se différencie d’un BlaBlaCar par la distance de ses trajets, elle se distingue également par la possibilité qu’elle offre à ses utilisateurs de payer en liquide. "Il y a un côté artisanal et une notion de ‘proximité’ à se dire qu’on peut payer les gens en liquide. En tout cas c’est quelque chose qui est très apprécié, certains considérant que c’est une manière de mettre dans leur porte-monnaie quelque chose de foncièrement palpable." En outre, l'application se démarque par ses prix abordables pour les passagers calculés sur la base d'un barème kilométrique fixé par l'Etat pour les trajets en covoiturage.
Une vision économique, écologique et sociale
Plus largement, l’application s’est donnée pour mission d’offrir des solutions à trois grands enjeux sociétaux ayant trait à la mobilité. Le premier d’entre eux est d’ordre économique, avec un objectif clair : avoir un impact positif sur le pouvoir d’achat des conducteurs. "Nous constatons qu’entre une personne habitant en centre urbain et une autre en périphérie, le ratio varie d’un à quatre en matière de coût lié à la mobilité quotidienne. L’entretien du véhicule, l’essence… tout cela a un prix, et notre but, c’est que chacune de ces personnes puisse diminuer l’ensemble de ces dépenses."
Le volet social constitue pour sa part le deuxième enjeu majeur de Citygo, avec là encore une mission de taille : permettre le désenclavement des territoires mal desservis par les transports en commun. "Derrière cette notion d’enclavement, il y a aussi l’idée que les difficultés de déplacement peuvent entraîner un manque d’accès à la culture, aux soins, à l’emploi, etc. Et c’est en ça que nous pensons que le covoiturage est une réponse intéressante."
Le covoiturage urbain offre aux jeunes une vraie solution de complément, notamment en cas d'indisponibilité des transports en commun, ou lorsqu’ils souhaitent se déplacer de périphérie à périphérie par exemple.
Enfin, le dernier enjeu est quant à lui d’ordre écologique. Grâce aux 7,5 millions de trajets réalisés, ce sont en effet 38 220 tonnes de CO2 qui ont été évitées depuis le lancement de l’application. D’ailleurs, comme le soulève Bertrand Tostivint, "même si la majeure partie des gens s’inscrit initialement pour des raisons financières, on se rend cependant compte que cet enjeu économique conduit naturellement à amener des solutions écologiques".
Un mode de vie à part entière
Si ces préoccupations réunissent naturellement des profils de tout âge, c’est cependant auprès des jeunes vivant en territoires périurbains que l’application connaît le plus de succès. "Le covoiturage urbain leur offre une vraie solution de complément, notamment en cas d'indisponibilité des transports en commun, ou lorsqu’ils souhaitent se déplacer de périphérie à périphérie par exemple".
Mais, plus qu’une "simple" solution de complément, ce mode de transport s’est imposé comme une philosophie chez nombre d’utilisateurs. "Beaucoup adoptent progressivement cet état d’esprit, puisqu’il est devenu naturel pour eux de se dire : 'je vais d’un point A à un point B, est-ce que je peux aider quelqu’un sur ce trajet ?' Et ça, c’est en soi déjà un mode de vie écoresponsable."
En partenariat avec Citygo.
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide Idées Pratiques #12 : "Ecologie : gagner plus, dépenser moins”.
Au sommaire : enjeux, analyses, entretien décryptages... 68 pages pour associer économies avec écologie !
Cliquez ici pour découvrir et commander votre guide Idées Pratiques.
#TousActeurs
