À l'occasion de cette Rebellion Week, qui se termine le 12 octobre, ID vous a posé la question suivante :
Vous êtes, à date de publication de cet article, une majorité (75 %) à estimer que oui. Parmi vos commentaires sur les réseaux sociaux, l'un de vous estime que "l'écologie positive et sa visibilité, pas seulement médiatique, est l'une des solutions pour faire changer les comportements individuels irresponsables". L'une de vous ajoute que ces actions peuvent avoir également un impact "sur les personnes indécises", "à condition de rester parfaitement non violentes et contrôlées".
"À travers les continents, les villes et les pays, nous nous soulèverons contre les pouvoirs politiques et économiques moteurs de l'anéantissement du monde vivant", a appelé le collectif avant que ne s'entame cette Rebellion Week. "Du 5 au 12 octobre, des dizaines de milliers d’activistes iront dans de nombreuses capitales du monde entier bloquer des points stratégiques, et désobéir en masse aux responsables de la crise climatique", ajoutait Extinction Rebellion dans un communiqué. Mais au fait, comment s'est déroulée cette semaine de désobéissance civile ?
Samedi 5 octobre : 17 heures d'occupation du centre commercial parisien Italie 2
La semaine dernière, plus précisément samedi 5 octobre dès 10h, des centaines de militants du mouvement Extinction Rebellion ont investi le centre commercial du Sud-est parisien Italie 2, "symbole du capitalisme" pour le mouvement.
"Selon des images diffusées alors en direct sur les réseaux sociaux, les forces de l'ordre, utilisant notamment des gaz lacrymogènes, ont tenté d'entrer dans le bâtiment dont certaines entrées étaient barricadées ou cadenassées", a précisé l'AFP. Benjamin, un militant, a confié à l'agence de presse : "On a résisté. On a créé une chaîne humaine, on était tous attachés et assis, et non violents, et les forces de l'ordre nous ont gazé". Les militants ont levé le camp vers 4 heures du matin.
Lundi 7 octobre : un pont sur la Seine bloqué
Lundi s'est poursuivie cette série d'actions du côté de la Seine : quelques centaines de militants se sont rendus au quai de la Mégisserie et ont également bloqué la place du Châtelet et le pont au Change, menant vers l'île de la Cité. Parmi les messages apposés sur des banderoles : "Ici on se rebelle", "Ici on joue" (relire notre article ). Plusieurs jours de blocage pour demander davantage d'actions dans la lutte contre le réchauffement climatique ont suivi, jusque vendredi 11 octobre. À noter que le groupe Extinction Rebellion s'est mobilisé parallèlement dans une soixantaine de villes à travers le monde, notamment à Amsterdam et Londres (les détails par ici).
Vendredi 11 octobre :
Les militants ont finalement voté, à Paris, la levée de la majorité de leur camp, selon l'AFP. L'objectif annoncé de cette levée : "permettre de libérer des militants mobilisés sur les six points de blocage installés par XR autour de la place afin qu'ils puissent participer à d'autres actions". L'AFP précise que certains militants ont également exprimé "la crainte d'éventuelles dégradations : leur mouvement prône une stricte non-violence et refuse drogue et alcool lors de leurs actions, mais leur campement peut attirer aussi d'autres publics" (à relire ici).
Samedi 12 octobre :
La suite, organisée samedi 12 octobre : "Créer un archipel à Paris ! Nous l’appelons 'Archipel des nouveaux mondes'. C’est notre grande action après une semaine de rébellion internationale, et elle va réunir plein de groupe locaux venus de toute la France", précise Extinction Rebellion France sur sa page Facebook.
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