©Capture d'écran/www.laffairedusiecle.net
Education/Citoyenneté

L'Affaire du siècle : témoignez des effets du dérèglement climatique

Cela fait un an que l’Affaire du siècle est devant les tribunaux. Pour marquer cette date anniversaire, Notre affaire à Tous, la fondation Nicolas Hulot, Oxfam et Greenpeace dévoilent une vaste campagne d'appel à témoignages visant à relancer le dossier avec le soutien de la population.

"L’État est contraint d’agir en matière de lutte contre le réchauffement climatique sur le plan de l’atténuation ou de l’adaptation" : voici ce que prévoit le Plan national d’adaptation de la France aux effets du changement climatique. Selon le collectif l'Affaire du siècle ainsi que les signataires de la pétition soutenant le recours en justice, l'État ne s'y tient pas. 

Aujourd’hui plus de 2,3 millions de soutiens motivent le recours de l'Affaire du siècle. Dans le but de maintenir la pression et de signifier que la population attend toujours des réponses, l’Affaire du siècle lui permet de s’exprimer à travers des témoignages.

Sur son site, le mouvement donne la parole à tous ceux qui souhaitent rapporter la réalité des effets du dérèglement climatique au quotidien. Disparition des abeilles, inondations, records de températures, cultures dévastées… Ces témoignages sont des preuves de la nécessité d’agir pour lutter contre le réchauffement. Elles viennent alimenter les 150 pages du dossier qui fait état du retard de l’État et sa responsabilité via son inaction, souligne le collectif. Au-delà du maintien de la pression et de l’exigence de réponse, #Témoinduclimat permettra la création d'une "cartographie inédite des impacts des changements climatiques en France". 

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Merci ! #TousActeurs.

Commentaires
Par Jean-Pierre Bardinet - le 21/12/2019

La majorité des citoyens ne connait pas les observations sur les évolutions de la TMAG (température moyenne annuelle globale) ni celles sur les évolutions des niveaux océaniques, ni quel est le taux de CO2 dans l'air, ni quelle est la part des émissions anthropiques au regard de l'ensemble des émissions (naturelles + anthropiques). En outre, ils font confiance aux prévisions des modèles numériques, car ils sont présentés comme étant dignes de foi. Enfin, ils subissent très régulièrement une propagande alarmiste qui leur fait croire que nous allons à la catastrophe climatique dans quelques dizaines d'années. Voilà ce que les citoyens devraient savoir, et cela leur éviterait de confondre météo et climat.
1) La TMAG (température moyenne annuelle globale) a augmenté de +0,7°C environ en 130 ans et a fortement ralenti depuis près de 20 ans, la tendance n'étant plus que de +0,1°C/décennie (mesures UAH et Hadcrut), malgré une très forte inflation des émissions mondiales de CO2.
2) Depuis le début des années 1800, les marégraphes mesurent une montée océanique de 1-1,5 mm/an, sans accélération, sans corrélation avec les petites fluctuations de température ni celles du taux global de CO2 atmosphérique. Voir Climate4you, onglet "oceans", sea level from tide gauges.
3) Taux de CO2 dans l’air : 0,04%, soit 410 ppm, faible au regard de son taux moyen lors des derniers 600 millions d’années (0,2%, soit 2000 ppm).
4) Rapport scientifique AR5, page 471, figure 6.1 : les émissions anthropiques ne sont que de 4% du total des émissions. Et il n’y a aucune raison physique pour que son temps de séjour dans l’atmosphère soit de plus de 100 ans, d’autant que la moyenne pondérée d’environ 40 publications scientifiques n’est que de 8 ans. Ces observations montrent qu’il n’y a aucune urgence climatique.

Par Jean-Pierre Bardinet - le 21/12/2019

Les alarmistes utilisent les projections des modèles numériques, bien sûr toujours celles qui sont le plus terrifiantes, pour nous prophétiser un terrible réchauffement de +5 à +7°C en 2100, et une noria de cataclysmes climatiques. Ils ne se posent aucune question sur la fiabilité de ces modèles et font comme si leurs projections multidécennales étaient dignes de foi. Or, le niveau de crédibilité des projections multidécadales des modèles numériques, est nul, pour plusieurs raisons.
a) Le GIEC avait dit, avec raison, dans son premier rapport, que le climat n’est pas modélisable.
b) Comme le climat est chaotique, son évolution dépend fortement des conditions initiales. Or il est impossible de les connaître avec une précision absolue.
c) Malgré nos moyens informatiques puissants, on ne sait pas résoudre un énorme système d’équations différentielles à coefficients inconnus, non linéaires et couplées entre elles.
d) On ne sait pas modéliser le cycle de l’eau, notamment l’ennuagement qui a une action forte sur la température.
e) On constate que les prévisions des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui confirme qu’elles prévoient un monde imaginaire déconnecté du Réel. En clair, leurs projections multidécennales ont une crédibilité nulle et il est absurde de mettre en place des politiques climat-énergie qui ne serviront à rien, si ce n’est à gaspiller des sommes pharaoniques, à diminuer le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de nos entreprises, ce qui, mécaniquement, va supprimer de l’emploi salarié.

Bref, toutes ces COP, tout ce battage politico-médiatique, toute cette propagande sur le réchauffement climatique anthropique, dont celle de Notre Affaire à Tous, dont la plupart des signataires sont nuls en science et en climatologie, toutes ces déclarations onusiennes sur les graves périls qui nous guettent si nous ne réduisons pas drastiquement nos émissions de CO2, c’est du grand n’importe quoi idéologique et totalement irrationnel.

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