Amoureuses, amoureux, succomberez-vous au rituel de la Saint-Valentin ? Si son aspect commercial est vivement critiqué par certains, cela reste pour d’autres, l’occasion de faire plaisir à son partenaire. Pas de faux pas avec le traditionnel bouquet de fleurs. Si ce n’est que 85 % de celles que l’on achète chez le fleuriste sont importées. Des Pays-Bas, du Kenya, voire d’Equateur. Et qu’elles contiennent parfois des résidus de pesticides. Pas moins de 49 molécules différentes, selon les analyses effectuées par 60 millions de consommateurs sur les roses vendues par 10 grandes enseignes.
Fleurs de saison
Différentes initiatives permettent d’orienter son choix vers des compositions locales. A Paris, Fleurs d’Ici garantit la livraison de fleurs fraîches locales et de saison, cueillies la veille de leur livraison. Ailleurs en France, le réseau Fleurs de Cocagne propose des fleurs locales et bio, tout en favorisant la retour à l’emploi de personnes en difficulté.
Fleurs équitables
A défaut de les choisir locales, pourquoi ne pas choisir des roses équitables ? Pour s’y retrouver, des labels existent. Fairtrade Max Havelaar, qui garantit que les fleurs ont été produites dans le respect des normes environnementales et sociales et le versement d’une prime de 10 % pour des projets destinés à la communauté, le label Fair Flowers Fair Plants (FFP) qui garantit un usage raisonnable d’engrais, d’énergie, et le respect des conditions de travail, ou encore le label MPS, qui impose un contrôle des fertilisants et ressources.
