Des sous-vêtements capables d’absorber le flux menstruel grâce à plusieurs couches de tissus, et remplacer ainsi les protections hygiéniques jetables traditionnels ? C’est le concept des culottes menstruelles. Venues des Etats-Unis et implantées depuis près de cinq ans sur le marché de l’hygiène féminine français, elles séduisent aujourd’hui de plus en plus de consommatrices en quête de confort. En 2021, le volume des ventes a été multiplié par 37 en grandes et moyennes surfaces, comme l’indique LSA, qui s’appuie sur une étude du cabinet d’études Nielsen.
Parmi les acteurs présents sur ce marché en plein essor, certaines marques se distinguent en diversifiant leur offre, à l’image de Louloucup qui a enrichi sa gamme de produits avec des maillots de bain menstruels.
Une alternative zéro déchet
Comme les culottes de règles, ces alternatives aux maillots classiques permettent de retenir le flux menstruel, et de se baigner à la piscine ou à la mer sans avoir recours aux tampons hygiéniques jetables - qui peuvent se révéler particulièrement polluants pour l’environnement.
En cause notamment : le plastique utilisé pour fabriquer certaines protections hygiéniques à usage unique, et que l’on peut retrouver dans l’environnement marin quand ces déchets sont jetés dans les toilettes. "Les consommateurs pensent souvent que ces produits sont biodégradables ou qu’ils se désintègrent une fois dans le système d’évacuation (comme le papier toilette). En réalité, ils causent d’importants dommages, tant sur les systèmes d'évacuation que sur l’environnement", rappelait l’association Zéro Waste France dans un rapport publié en 2019.
Bannir les produits chimiques
Par ailleurs, la production de protections menstruelles n’est pas sans conséquence pour le climat. "En moyenne, une seule année de menstruations pour une femme équivaut à une empreinte carbone de 5,3 kg eq CO232.Cela signifie que la consommation annuelle moyenne d’environ 46 milliards de protections menstruelles à usage unique dans l’UE-28 équivaut à 245 000 tonnes de CO2", notait Zéro Waste France dans son étude.
Ecologique, le meilleur maillot de bain menstruel est aussi celui qui est le plus sain, et donc garanti sans substances chimiques. Ceux de la marque Louloucup sont par exemple confectionnés à partir de tissus approuvés par la FDA (Federal and Drug Administration Américaine) ce qui exclut tout produit nocif ou résidu toxique dans la fabrication du produit.
Au moment d’acheter un maillot de bain menstruel, il est donc important de regarder sa composition mais aussi si celui-ci est certifié ISO 9001, BSCI ou encore OEKO TEX 100. Ces différentes certifications s’assurent notamment que les produits proposés par les marques répondent à des exigences strictes en matière environnementale et sociale.