À l’heure où chaque geste compte pour la planète, le choix entre une liseuse électronique et un livre papier ne se résume plus seulement à une question de préférence personnelle. Derrière ce dilemme se cache des enjeux environnementaux souvent méconnus : ceux de l'empreinte écologique.
Dans le cadre de sa série de vidéos "Matchs Écolos" présentée par la créatrice de contenu écologique bee.greener et réalisée en partenariat avec l'Agence de la Transition écologique (ADEME), ID a donc exploré la question suivante : qu’est-ce qui est le plus écologique entre le livre papier et la liseuse ?
Le livre papier moins polluant ?
Notez premièrement que l’achat d’une liseuse ne devient réellement avantageux sur le plan écologique que si l’on dépasse le seuil de 50 livres lus. Un écart qui se creuse encore davantage lorsque l’on se tourne vers des livres d’occasion, dont l’impact environnemental est bien plus faible.
Plus largement, pour déterminer lequel des deux supports offre l’utilisation la plus écologique, il est essentiel de comparer le cycle de vie complet de la liseuse et du livre papier, en prenant en compte chaque étape, de la fabrication à l'utilisation, jusqu'à la fin de vie.
La prise en compte des habitudes de lecture
La liseuse présente un coût environnemental non négligeable. En effet, sa fabrication mobilise d'importantes ressources en énergie et en matériaux, auxquels s'ajoutent les impacts liés à sa distribution, à sa consommation d’électricité, au téléchargement des livres numériques, ainsi qu'à la gestion de sa fin de vie, souvent complexe.
Pour aller plus loin : "Ecologie : gagner plus, dépenser moins".
Le livre papier, quant à lui, consomme des ressources naturelles, notamment du bois, et son processus de production émet du CO2. En conclusion, pour un lecteur occasionnel, lire un livre de 300 pages sur papier laisse une empreinte carbone environ dix fois inférieure à celle de la même lecture sur une liseuse ou une tablette.
En partenariat avec l'ADEME.