La pratique du vélo progresse dans les grandes villes.
©Xosé Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Les Français prêts à faire quelques efforts pour réduire leur empreinte carbone

Les Français, pessimistes quant à l'avenir de la planète, se disent majoritairement prêts à s'impliquer davantage pour réduire leur empreinte carbone si on les y encourage, selon un sondage Odoxa pour les quotidiens du groupe Ebra paru mercredi.

A l'approche de la COP26 sur le climat à Glasgow en novembre, 70 % des Français se déclarent pessimistes pour l'avenir de la planète, et 44 % jugent que la protection de l'environnement est un sujet prioritaire. La notion d'empreinte carbone est connue, mais seulement 48 % des personnes interrogées savent précisément de quoi il s'agit.

De petits "écogestes" mais sans gros changements d'habitudes

Pour la limiter, une majorité adoptent au quotidien des "écogestes" comme le tri des déchets (81 %), l'utilisation de sacs réutilisables pour faire leurs courses (80 %), la consommation d'eau du robinet (61 %), de produits de saison uniquement (59 %)... Mais l'engagement est moindre dans des "domaines fortement émetteurs de CO2", détaille le sondage : pas question de renoncer à la viande rouge pour 47 % des Français, ni à la voiture pour les trajets quotidiens (50 %), ni à l'avion pour les trajets en France (57 %). Des progrès restent aussi à faire pour réduire l'empreinte carbone du numérique, puisque seuls 41 % ont renoncé au streaming pour regarder des vidéos, 40 % limitent leurs envois d'e-mails et de pièces jointes et moins de 30 % ont acheté des téléphones ou ordinateurs reconditionnés.

Les femmes et les jeunes, les plus concernés

Aujourd'hui, 76 % se disent motivés pour renforcer leurs bonnes pratiques écologiques dans les mois à venir. Cette intention est plus sensible encore chez les employés (82 %) et les cadres (81 %), les femmes (81 %) et les 25-34 ans (80 %).

Mais avec un frein : plus de 60 % jugent cet engagement coûteux et ne sont pas prêts à payer davantage. Ils s'estiment en outre mal informés sur la manière de mettre en oeuvre les bonnes pratiques, et insuffisamment encouragés par leurs entreprises (55 %), l'Etat et les collectivités locales (60 %), ou leurs concitoyens (61 %). Interrogés sur une redevance incitative, 70 % d'entre eux déclarent "que cette articulation fine entre bénéfice écologique et intérêt financier les motiverait", conclut le sondage.

L'enquête a été réalisée pour les groupes Ebra et Suez entre le 30 juin et le 2 juillet, auprès d'un échantillon représentatif de 1510 Français.

Avec AFP. 

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