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Et si on boostait nos apports en fibres et en antioxydants avec la poire ?

Nous sommes en pleine saison de la poire d’automne-hiver, une première bonne raison pour ne pas la négliger en ce mois de février. Excellente source de fibres alimentaires, la poire est riche en antioxydants, protecteurs du système cardiovasculaire, particulièrement dans sa pelure.

Au delà du carotène, de la vitamine E et de la vitamine C, la poire contient des flavonoïdes et notamment de la quercétine, un antioxydant qui aiderait à réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. A noter que la poire bio serait plus antioxydante que la poire conventionnelle. La poire contient en moyenne 2,3 g de fibres aux 100 g, voire plus selon sa variété. Gorgée d’eau et de sucres lents, elle a par ailleurs un faible apport calorique.

Sa saison :

La poire est disponible une grande partie de l’année, depuis août pour la Williams jusqu’à mai pour la Conférence. Mais lorsque le stock de fruits français est épuisé elles arrivent à contre saison, de l'hémisphère Sud, principalement du Chili.

Son histoire :

Originaire d’Asie centrale, la poire serait cultivée en Chine depuis 6000 ans. Elle est adoptée en Europe par les Grecs puis les Romains. Répandue en France à partir du XVIe siècle, elle sera popularisée par La Quintinie le jardinier du roi Louis XIV qui en cultive plusieurs espèces dans son célèbre « potager du roi ». Il existe environ 2 000 variétés de poires, mais la production française n’en privilégie qu’une dizaine.

Son mode de consommation :

La poire se consomme crue, sinon rôtie, cuite ou séchée elle agrémente aussi bien des plats sucrés que salés. Elle permet également de produire un alcool fort très apprécié des amateurs.

Son poids carbone :

A l’instar de la plupart des fruits et légumes, la poire, en saison et d’origine locale pèse un faible poids carbone, moins de 500 gr de CO2 pour un kilo de produit. En revanche, hors saison en provenance de l’hémisphère sud, son poids carbone est démultiplié il est 3200 gr de CO2 par kilo de produit.

Pour limiter le gaspillage :

A cause du transport, de manipulations ou d’un stockage inapproprié, les poires peuvent vite s’abîmer. Lorsque les premières dégradations apparaissent il est urgent d’en faire des compotes, des confitures, des poires séchées ou de les découper pour les congeler.

La recette du chef engagé dans le végétal : Alexandre Lachaumette

©Gaël Nicolet/ID