Près de la moitié des habitants de la planète vivent avec un animal de compagnie. Et ce n’est pas sans conséquence sur l’environnement : selon le planetoscope, l’empreinte écologique basée sur l'alimentation d’un chat s’élèverait à 0,15 hectare global (hag) par an, contre 0,84 hag pour un chien. En moyenne, un Français consomme quant à lui l'équivalent de 4,7 hag. Comment limiter les dégâts causés par sa boule de poil ?
Une alimentation plus saine
L’alimentation industrielle des animaux de compagnie est proposée dans des emballages en plastique. Pour éviter ces déchets, vous pouvez privilégier des croquettes en vrac sans emballage disponibles dans les boutiques animalières spécialisées. Il existe également des marques qui proposent désormais des croquettes plus responsables à base d’insectes, qui nécessitent moins d’eau et de farines animales pour les confectionner. Par ailleurs, pour minimiser l’impact environnemental de leur alimentation, vous pouvez cuisiner pour votre chat ou chien avec des produits sans emballage. Par exemple, en mélangeant des légumes de saison, des céréales en vrac, et de la viande du boucher.
Assurer la protection des petites espèces
Par instinct, les chats sont des prédateurs et même lorsqu’ils sont nourris ils n’hésiteront pas à chasser naturellement. Parmi leurs victimes, les lézards, les papillons, les oiseaux ou encore les souris, ce qui cause un dérèglement au sein de la biodiversité à une plus grande échelle. Pour éviter ces comportements, vous pouvez équiper votre animal d'un collier avec une cloche, qui laissera le temps aux proies en danger de fuir.
Privilégier la litière compostable
Un chat utiliserait en moyenne 33 kg de litière par an. Les litières qui sont composées de silice, craie, sable ou minéraux, sont chimiques et ne sont pas recyclables. Mais des alternatives écologiques et compostables existent, notamment la litière biodégradable réalisée à partir de copeaux de bois, fibres de paille, ou de carton recyclé. Par ailleurs, pour un animal qui nécessite une promenade comme le chien, vous pouvez choisir des sacs à crottes en plastique recyclé ou en matière végétale. Sinon, les défections canines et des félins peuvent aussi être compostées.
Recycler les poils morts
Après une session de brossage et toilettage faite maison, vous pouvez redonner une seconde vie aux poils morts. Ils peuvent par exemple servir aux oiseaux pour faire leurs nids pendant le printemps. Vous pouvez les accrocher aux branches d’arbre et ils seront utilisés pour tenir au chaud les œufs lors de la couvée. En outre, des entreprises collectent également les poils des animaux domestiques qu’ils recyclent pour la fabrication de la laine. Sinon, ces poils peuvent eux aussi être compostés.
Des jouets naturels ou d’occasion
Nous gâtons parfois nos animaux de compagnie en leur offrant différents jouets, qui ne sont pas toujours utilisés. Pour éviter le gaspillage, vous pouvez choisir des jouets écologiques pour un chien ou un chat, tels que de simples cartons que les chats adorent. Ou des jouets en matières naturelles comme du bois. En outre, les sites d’occasion, par exemple Troc et Leboncoin, ou les magasins spécialisés dans la revente d’objets comme Emmaüs regorgent de ce type de produits. Seul inconvénient, il faut nettoyer les objets pour se débarrasser de l’odeur du premier propriétaire avant de l’adresser à votre animal.
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide « La mode éthique dans nos dressings ».
Au sommaire : interviews, quiz, conseils et astuces… 68 pages de solutions pour se mettre à la mode éthique !
Pour en savoir plus et commander votre guide, c’est par ici.
Merci ! #TousActeurs.
