Le nouveau plan d'adaptation de la France au changement climatique est attendu au "début de l'été", a annoncé vendredi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
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LE CHIFFRE

23 % des Français se disent climatosceptiques

Selon un nouveau sondage OpinionWay pour PrimesEnergie.fr, près d'un quart des Français ne croit pas au réchauffement climatique.

Environ 23 % des Français seraient climato-sceptiques : le chiffre monte à 36 % chez les jeunes de 18-24 ans.

Pour les autres, pas de doute sur la question, mais près de 50 % des répondants au sondage d'Opinion Way, relayé par Usbek & Rica, sont toutefois assez pessimistes : ils estiment qu'il est trop tard pour inverser le cours du réchauffement climatique. Quant à la transition énergétique, 62 % des Français estiment que celle-ci ne sera réussie qu'à travers la contrainte énergétique et l'obligation imposée à tous de changer ses habitudes de consommation. 

Sondage

Climatoscepticisme : y’a-t-il encore sujet à débat sur le réchauffement ?

Choix

Des efforts à géométrie variable

Pour préserver l'environnement et "inverser efficacement le réchauffement climatique", 61 % des répondants se disent prêts à privilégier les aliments de saison, mais également à consommer local. 57 % de ces Français sont aussi prêts à consommer moins et mieux, et à recycler voire à échanger. Plus de la moitié des répondants pourraient également faire des efforts en termes de consommation d'eau, et sont partants pour privilégier la marche et le vélo pour les courtes distances. Le pourcentage descend considérablement quand il s'agit d'acheter moins de produits électroniques (27 %), de passer à l'électricité verte (22 %), d'adopter le covoiturage si l'offre répond à ses besoins (22 %), et de préférer le train et le bus à l'avion pour les longues distances (21 %). 

*Échantillon de 1042 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews et l’analyse des résultats ont été réalisés en janvier/février 2019. 

Commentaires
Par Jean-Pierre Bardinet - le 06/04/2019

Il ne s'agit pas de croire ou de ne pas croire. Il s'agit de connaître les observations, donc de savoir. Que nous disent ces observations ? Le réchauffement global n’a été que de +0,7°C en 130 ans, et il a quasiment cessé depuis environ la fin des années 90, malgré une importante inflation de nos émissions de CO2. Et les projections des modèles numériques, incapables de modéliser le cycle de l’eau, divergent de plus en plus des observations, ce qui montre que leurs projections multidécennales n’ont aucune crédibilité.

Par FREDERIC MARTIN - le 05/06/2019

Monsieur Bardinet est de tous les forums pour prêcher le bienfondé de son climato-scepticisme , s’affichant comme un modérateur scientifique, un spécialiste improvisé des GES dont le CO2. Le climat change et l’origine de ce changement rapide et inhabituel est humaine. Pour avoir les idées claires et de vraies infos lisons « la contamination du monde », de François Jarrige ou Sauver le Climat de Tim Flannery.
Monsieur Bardinet est peut être aussi déforestation-septique ou plastico-sceptique ou encore effondrement de la biodiversité-sceptique?

Par Jean-Pierre Bardinet - le 06/04/2019

) Les politiques climat-énergie de notre pays (et de la plupart de pays de l’UE) sont donc basées sur l’hypothèse non prouvée que nos émissions de CO2 ont une action mesurable sur la température moyenne annuelle globale (TMAG) et sur le climat de notre planète. Donc le CO2 est lourdement taxé, sur les carburants et sur l’électricité (taxe CSPE, en augmentation rapide). Selon une étude de l'IFRAP (Institut français de recherche sur les administrations publiques), les surcoûts de la loi de transition énergétique se montent à 23 Md€ en 2016, et, si la loi de transition énergétique perdure en l'état, ils se monteront à 70 Md€/an en 2030. De quoi faire imploser le pouvoir d'achat des ménages, la compétitivité de nos entreprises... et exploser notre dette souveraine. http://www.ifrap.org/agriculture-et-energie/transition-energetique-dite…

Par Jean-Pierre Bardinet - le 06/04/2019

Contrairement à ce qui nous est affirmé péremptoirement, le bilan carbone des éoliennes intermittentes est mauvais, de manière indirecte, car la gestion de l'intermittence en temps réel nécessite des centrales thermiques en soutien permanent, obligées de fonctionner en régime discontinu, ce qui dégage encore plus de CO2. Donc, pour sauver la planète d’un problème vraisemblablement imaginaire, on met en place des filières qui vont à l’encontre de ce qui est souhaité. Comprenne qui pourra !... Le solaire ne produit que la journée, quand le soleil brille, donc davantage en été, alors que la demande est minimale, et très peu en hiver, alors que la demande est maximale. Et aucune production en HP du soir ! Il est facile de vérifier que les éoliennes intermittentes ne satisfont à aucun des standards d’une production rationnelle d’énergie électrique : non pilotables, soumises aux caprices des vents, massacreuses de biodiversité ailée, oiseaux et chauves-souris (ce qui perturbe gravement l’équilibre des écosystèmes locaux), sources de nuisances pour les riverains (infrasons), sources de variations brutales du réseau de transport, surcoût annexes (réseau électrique, transformateurs, smart grids, ...) prix du kWh élevé, aucune sécurité d’approvisionnement en HP hivernale du soir, bilan carbone non vertueux, et ... racket institutionnalisé des ménages (taxe CSPE), en augmentation rapide, ce qui fait que l’on se demande quelle est la justification de leur développement inconsidéré.

Par FREDERIC MARTIN - le 05/06/2019

J’apprécie votre sensibilité à la perte de la biodiversité et à celle des oiseaux. La disparition accélérée des oiseaux n’est pas due aux éoliennes (cela est vrai pour le Milan) mais surtout à ce qui les entourent : les champs de monoculture intensive truffés de pesticides (pas seulement le glyphosate) qui détruisent les insectes et augmente le taux de mortalité des oisillons (de 50% en temps normal à 90%). Les chats aussi font plusieurs millions de victimes, des passereaux communs. Les voitures quant à elles, non contentes de polluer, pulvérisent des millions de hérissons et d’écureuils roux par an en France, ainsi que des rapaces nocturnes. Idem dans les autres pays d'Europe.

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