La forêt et le bois jouent un rôle important dans l’économie et l’emploi français, mais aussi dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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Biodiversité

"Utile par essence" : la nouvelle démarche d’utilité sociétale de la filière Forêt-Bois

La nouvelle démarche "Utile par essence" de la filière Forêt-Bois a été présentée le 18 avril à Paris. Celle-ci vise à répondre aux crises sociales et environnementales qui peuvent porter atteinte au bois et aux forêts.

"S’engager n’est plus une option", a souligné Henry de Ravel, responsable des programmes France Bois Forêt, lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à Paris, le 18 avril. Cette dernière avait pour objectif de présenter la nouvelle démarche adoptée par la filière Forêt-Bois : "Utile par essence", qui se base sur une "boussole stratégique d’engagement sociétal". Cet outil est né d’un travail collaboratif entre les différents acteurs de la filière, qui souhaitent pouvoir répondre à l'urgence écologique et sociale, qui touche leur secteur d'activité.

Trois grands piliers fondent cette boussole : répondre aux besoins des humains, protéger et générer le vivant et lutter contre le réchauffement climatique. Consciente des enjeux relatifs aux forêts et au bois, la filière souhaite marquer son engagement dans la transition écologique, avec des actions telles que la réduction du recours aux énergies renouvelables, le développement des connaissances scientifiques, la protection de la biodiversité, la prévention de risques d’incendies et de tempêtes, etc.

"La filière doit résonner sur le long terme"

Ces engagements s’inscrivent dans de nombreux secteurs d’activité, au vu du large spectre relatif à la filière. En France, 416 000 emplois sont directement liés à la forêt et au bois. Laurence Roure, directrice du développement RSE et marchés professionnels chez Ameublement Français, insiste alors : "La filière doit résonner sur le long terme." La forêt et le bois jouent un rôle important dans l’économie et l’emploi français, mais aussi dans la lutte contre le réchauffement climatique. Chaque année, 27 000 000 de tonnes de CO2 sont séquestrés en forêt dans la biomasse vivante, total aérien et racines, selon l’IGD IGN.