Selon l’Ademe, 88% des Français changeraient de téléphone alors qu’il fonctionne encore, en moyenne nous en changeons tous les deux ans. Entre les effets de mode, les publicités, les offres promotionnelles… nous sommes perpétuellement incités à acquérir un matériel dernière génération.
La fabrication de smartphones : un désastre sanitaire, social et environnemental
Tout au long de son cycle de vie (de l’extraction des matières premières, en passant par sa fabrication, son transport, son utilisation et sa fin de vie), un smartphone a des impacts environnementaux, sociaux et sanitaires. Sa fabrication (de l’extraction des minerais jusqu’à l’assemblage final) est responsable d’environ trois quarts de ces impacts, toujours selon l’Ademe.
La composition des micro-processeurs et écrans intègre 50 à 70 matériaux différents. À chaque région du monde son extraction de minerais : lithium en Argentine, au Chili, en Bolivie, étain, tantale, tungstène et or en République démocratique du Congo, néodyme en Chine …
L’extraction de ces matières premières crée des conflits sanglants dans ces régions, exemple avec le Congo et ses mines de tantale et d’étain, qui sont aux mains de guerriers rebelles, finançant leur conflit avec l’argent produit sur le dos de ces esclaves modernes.
Les conditions de travail dans les mines sont souvent déplorables ainsi que dans les usines en Asie ou sont souvent assemblés les composants de ces téléphones et parfois même par des enfants.
L’exploitation des mines conduit à la destruction d’écosystèmes et à la pollution des eaux, de l’air et des sols et enfin de nombreux mineurs souffrent de maladies respiratoires graves ou encore de cancers …
Plus écologique et plus économique, comment le reconditionné peut aussi proposer une garantie équivalente à celle du neuf ?
Né il y a quelques années, le reconditionnement de matériel électronique tend à inverser cette tendance, en réduisant la fabrication de nouveaux téléphones, en permettant de préserver les ressources de la planète, de réduire les déchets et de faire des économies.
En effet, selon l’Ademe, un produit reconditionné peut être jusqu’à 75 % moins cher qu’un neuf et d’après un rapport de l’Arcep réalisé en 2021, on a assisté à une hausse des ventes de smartphones reconditionnés de 25 % par rapport à 2019.
Malheureusement, le reconditionnement, souvent réalisé en dehors de l’Union Européenne, n’est pas du tout ou peu encadré (aucune norme n’existe à ce jour, ni en France, ni dans l’UE), et la qualité des produits achetés par les consommateurs peut parfois laisser à désirer.
CertiDeal a donc voulu aller plus loin en reconditionnant ses smartphones dans ses ateliers en Ile-de-France, permettant une traçabilité sur toute la chaîne de production. Le reconditionneur s’approvisionne auprès d’opérateurs télécom, ce qui est également gage de qualité car les téléphones n’ont connu qu’un seul propriétaire. Néanmoins, si la majorité des mobiles commercialisés par CertiDeal proviennent actuellement d’opérateurs localisés aux USA, ce qui pose la question de l’impact carbone de leur transport par avion, il reste moindre qu’en fabricant du neuf : “Dans tous les cas, oui, le transport d'un téléphone à reconditionner, qu’il vienne des USA ou de l’UE (car il doit bien venir de quelque part !) est négligeable comparé à l'économie carbone de la fabrication d'un neuf, qui de toute façon vient d'Asie. Avoir un sourcing opérateur totalement Français est impossible malheureusement à ce jour mais nous essayons de le développer.” explique Lucas Dosso, Responsable marketing chez CertiDeal.
Mais au fait, quelle est la différence avec un téléphone d’occasion ? Ce dernier est vendu par un particulier, manquent alors deux choses pour l’acheteur : la garantie et les connaissances permettant d’évaluer la qualité de l’objet.
Là encore, le reconditionneur va plus loin que d’autres et propose une garantie 24 mois, égale donc à celle du neuf, car au délà d’être plus écologique et plus économique, il faut aussi que l’objet dure dans le temps.
Mais pour y parvenir il faut supprimer les intermédiaires : “brokers” ou plateformes, les marketplaces. Ne subsistent alors que le reconditionneur et l’acheteur. “Nous faisons tout nous-même, mais au moins nous connaissons nos téléphones par coeur”, confie le responsable marketing de la marque.
32 points de contrôle sont réalisés sur les téléphones par 40 personnes dans l’atelier de Certideal. “On a reconditionné plus de 400 smartphones par jour depuis 5-6 ans, ainsi même si quelques téléphones reviennent on peut assumer cette garantie”, ajoute Lucas Dosso.
Et CertiDeal ne s’arrête pas là : leur futur projet étant une autre réponse à l'impact environnemental que provoque la production de smartphones : la location.
En partenariat avec CertiDeal.