De 4,5 kilomètres de long, ce téléphérique urbain, considéré comme le plus long d'Europe, doit relier les villes de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton et Limeil-Brevannes à Créteil et son terminus de la ligne de métro 8.
En cinq stations, le C1 surplombera des voies rapides et des faisceaux ferroviaires avant d'aborder une côte.
"L'idée, c'est de réduire à néant toutes ces coupures urbaines qui font que c'est très difficile de se déplacer jusqu'à Créteil quand on habite Limeil, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges. L'idée, c'est de faire gagner du temps", a déclaré à la presse la présidente LR de la région Valérie Pécresse aux côtés du président du département Olivier Capitanio (LR) et du préfet Etienne Stoskopf.
Un téléphérique accessible, rapide et intégré au Navigo
La mise en service aura lieu le samedi 13 décembre, a annoncé Mme Pécresse.
Ouvert tous les jours, de 05H30 à 23H30 (00H30 les samedis et dimanches), le C1 aura une fréquence d'une cabine toutes les 23 ou 27 secondes, en fonction de la période de la journée.
Les cabines sont calibrées pour accueillir 10 voyageurs assis. Il est aussi possible d'y monter avec poussette, fauteuil roulant, bagage ou vélo.
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Ce transport aérien, dont Transdev assurera l'exploitation, est inclus dans l'abonnement Navigo et sera au tarif de 2 euros l'unité hors pass. Le chantier, qui a duré trois ans, a coûté 138 millions d'euros.
C'est le quatrième téléphérique urbain de France, après celui de Brest, inauguré en 2016, puis Saint-Denis de La Réunion et Toulouse.
Un nouveau mode de transport qui séduit déjà certains riverains
Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région, estime à 11.000 le nombre d'usagers quotidien du C1.
Rencontré par l'AFP à proximité de la station Limeil-Brévannes, Sofiane Belhocine, chauffeur de poids-lourd de 45 ans, se réjouit de l'ouverture prochaine. "C'est rapide, il n'y a pas d'encombrement, pas de bouchons", anticipe-t-il.
Cet habitant de Villeneuve-Saint-Georges pense changer ses habitudes pour se rendre à Paris, lui qui prend habituellement le bus puis le RER D: "Je viens à pied, et je prends ça jusqu'au métro", se projette-t-il.
"Je ne le prendrai pas, j'ai le vertige", tranche en revanche Sonia A., 38 ans, qui n'a pas souhaité donner son nom complet.
Avec AFP.
