"Il y a plus de consensus, il faut aller très vite et très fort", a lancé Emmanuel Macron lors d'une session consacrée aux dix ans de l'Accord de Paris au Forum de la Paix à Paris, une série de réunions consacrées à la gouvernance mondiale. Il faut "activer le frein du méthane", a renchéri Mme Mottley.
"Le combat sur le méthane est clé pour accélérer sur un gaz extrêmement émetteur (..) On a maintenant les technologies qui permettent d'y arriver", a insisté le chef de l'Etat.
Ce combat peut être mené par une coalition où "on peut récupérer les États-Unis avec nous", a estimé le président français. "Il est compatible avec l'agenda de plusieurs pays qui ont pu émettre des doutes sur le reste de l'agenda climatique", a-t-il dit.
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Le "retrait du charbon, une bataille clé"
Paris pousse pour que le sujet soit en haut des priorités en amont de la conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre, alors qu'un tiers du réchauffement climatique aujourd'hui est attribué au méthane.
Le méthane est un gaz qui provient principalement de l'agriculture, notamment l'élevage, de l'exploitation de combustibles fossiles, et aussi de la décomposition de déchets entreposés dans des décharges.
Emmanuel Macron a aussi insisté sur le "retrait du charbon, une bataille clé", en accompagnant les pays à en sortir avec des investissements publics et privés.
"Encore plusieurs pays riches sont des gros émetteurs, producteurs et des pays émergents n'ont pas encore atteint leur pic", a-t-il dit. "Aller du charbon vers le gaz, c'est une énorme avancée, vers le nucléaire et le renouvelable c'est encore mieux", a-t-il ajouté.
Avec AFP.