Cette décision vient s'ajouter à la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) mise en place le 1er janvier 2022 en France. Elle s'applique aux industriels en leur interdisant de détruire les produits non-alimentaires neufs invendus.
L'Union européenne va encore plus loin et impose des critères plus exigeants pour lutter contre la pollution générée par l'industrie de la mode. Dans le détail, cette mesure impose des normes plus strictes en matière de conception des produits : les industriels doivent désormais rendre leurs produits plus fiables, réutilisables et réparables. Un QR code a même été imaginé pour informer les utilisateurs sur l'empreinte environnementale du produit qu'ils désirent acheter.
Dans le même sens, il faut désormais que les produits puissent être recyclés et consomment moins de ressources. Les vêtements et chaussures ne pourront donc plus être détruits, et la traçabilité devra être grandement améliorée, comme l'explique l’eurodéputée sociale-démocrate Alessandra Moretti, rapporteure du texte.
Il est temps de mettre fin au modèle 'extraire, fabriquer, jeter' qui est si nocif pour notre planète, notre santé et notre économie.
Cette nouvelle législation sera effective deux ans après l'entrée en vigueur de la loi pour les industriels. Les moyennes entreprises auront un délai de six ans pour s'y adapter et les petites entreprises seront exemptées de ces nouveaux critères.
Une bonne nouvelle pour la transition de l'industrie de la mode, qui est pour rappel, l'une des plus polluantes au monde.
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