La mort programmée de cette activité a été approuvée en première lecture par les députés qui examinent le projet de loi "climat et résilience". L'article 8, reformulé par un amendement, prévoit que "la publicité diffusée au moyen d'une banderole tractée par un aéronef est interdite". Un autre amendement apporte un délai de grâce jusqu'au 1er janvier 2022 pour "donner de la visibilité" aux petites entreprises qui composent ce secteur.
La députée Maina Sage (groupe Agir) et l'écologiste Delphine Batho (non inscrite) ont plaidé sans succès pour que cette interdiction concerne toute forme de publicité aérienne, pas seulement les banderoles. Mais le risque, selon d'autres députés, serait de créer une possible confusion avec des inscriptions comme le nom et le logo de la compagnie, ou ceux du constructeur de l'avion. Elles ont aussi demandé que l'interdiction soit étendue aux véhicules terrestres et aux embarcations utilisés à des fins publicitaires.
Mme Batho a cité à l'appui de cette demande d'élargissement du champ de l'article un avis du Haut conseil pour le climat, pour qui les avions publicitaires n'ont qu'un impact "anecdotique" sur l'environnement. La co-rapporteure Aurore Bergé (LREM) a répondu que les véhicules publicitaires terrestres étaient déjà soumis à "beaucoup d'encadrement".
Avec AFP.
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