Dans un communiqué, les signataires, notamment cinq députés Verts de la région, dont Cyrielle Chatelain ou le maire de Grenoble Eric Piolle, qualifient la candidature des Alpes françaises de "pas sérieuse".
"Son budget est en constante évolution, ses conséquences financières et environnementales pourraient être lourdes pour l'Etat, qui traverse déjà une situation difficile, et pour les collectivités territoriales qui devront en assumer les conséquences", avancent-ils.
Ils estiment également que "le CIO ne devrait pas prendre une décision aussi engageante pour notre pays à l'heure où ce dernier traverse un contexte politique inédit, où nul n'a la capacité de fournir des garanties d'Etat".
Et ils soulignent "qu'aucune délibération financière n'a été votée par les conseils régionaux en Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui empêche de savoir quel montant l'Etat et ces Régions devront engager".
Une candidature "précipitée"
Dénonçant une "impréparation totale, fruit d'une candidature précipitée et organisée sans concertation", les signataires se réservent "le droit de déposer un recours contre cette décision".
Tout au long du processus, dans les deux régions concernées, Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d'Azur, la gauche a émis des réserves aussi bien sur l'impact environnemental que sur l'absence de concertation.
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Les Alpes françaises ont obtenu mercredi les JO d'hiver pour 2030 mais "sous condition" d'avoir la garantie financière votée par le Parlement français d'ici à mars prochain, une garantie promise en personne par Emmanuel Macron venu l'assurer devant les membres du CIO réunis à Paris.
Du fait de la récente dissolution et du résultat des élections législatives, l'engagement de cette garantie financière, qui doit compléter le dossier du CIO, doit émaner du Premier ministre et n'a pas pu être apportée par la France.
Avec AFP.